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SIDA: 20e conférence de Melbourne – Une occasion propice pour dénoncer la stigmatisation liée à la maladie

 En somme, quelles sommes tirera ce sommet?

L’ouverture de la conférence internationale a eu lieu, dimanche 20 juillet. Pendant 5 jours, 12.000 participants venant de 200 pays, sont réunis dans la capitale australienne pour faire le point sur le sida.

L’ouverture de la conférence internationale a eu lieu, dimanche 20 juillet. Pendant 5 jours, 12.000 participants venant de 200 pays, sont réunis dans la capitale australienne pour faire le point sur le sida. L’Onusida estime à près de 35 millions le nombre de personnes touchées par cette maladie à travers le monde Pour gagner du terrain sur la maladie, les experts conviennent que la prévention est indispensable. Ils avancent aussi que garantir les droits des personnes atteintes par le virus doit être l’une des priorités, de manière à faire tomber les barrières engendrées par les craintes d’une infection. Ainsi, les organisateurs ont dans la Déclaration de Melbourne, établi des objectifs qui obéissent aux principales revendications des personnes atteintes.

Selon cette Déclaration, les États doivent interdire et révoquer la loi répressive et toute politique renforçant la discrimination et la stigmatisation liées au sida. Les décideurs quant à eux ne doivent pas tirer profit des rencontres internationales pour relayer leurs idéaux discriminatoires liées à la maladie. Le texte souligne que les organisations qui font l’apologie de l’intolérance et de la discrimination envers les personnes malades du sida (le sexisme, l’homophobie et la transphobie) doivent être exclues des programmes de soutien financier pour le sida. Il parle aussi du rôle des professionnels de santé. À ce sujet la Déclaration relève que ces professionnels de santé doivent mettre en place des programmes de sensibilisation non-discriminative avant de pouvoir bénéficier de financements pour leurs programmes sur le sida. Les restrictions aux financements sous des prétextes discriminatifs (prostitution, usage de drogue) doivent être interdites, poursuivent les organisateurs.

Quelques jours avant le début de ce congrès, l’Onusida a présenté son dernier rapport sur la propagation du virus dans le monde. Si la maladie tend à progresser moins rapidement qu’elle ne le faisait auparavant, 35 millions de personnes vivent tout de même avec le VIH à travers le monde et une petite augmentation est à déplorer ce mois-ci. Parmi les malades, seuls 14 millions suivraient un traitement adapté. Plus grave encore, plus de la moitié des malades ignorent qu’ils portent le virus en eux.

Selon l’Onusida, le nombre de décès dus au virus (1,5 million) aurait reculé de 11,8% en 2013. Les traitements antirétroviraux qui répriment le virus sont de plus en plus performants et accessibles. Leur usage, à titre préventif, est même exploré.

«L’épidémie du sida a dévasté des familles, les communautés et a eu un impact majeur dans les pays où l’épidémie s’est implantée. Mais ces quinze dernières années, il y a eu de remarquables progrès, et nous sommes passés du désespoir à l’espoir», a souligné Michel Sidibe, directeur exécutif de l’Onusida.

Outre les réunions scientifiques qui travaillent sur la recherche d’un traitement contre le sida, la conférence internationale de Melbourne donne aussi la possibilité à tous les militants de se retrouver. Parmi eux, on peut citer l’ancien président américain, Bill Clinton, qui interviendra sur les droits des patients, ainsi que le musicien Bob Geldof. Tous deux envisagent de dénoncer les incriminations rencontrées par les malades.

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