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SÉISME EN ITALIE: Le marocain Tarik Naouch est une des victimes

Paix à son âme!

Tarik Naouch avait 29 ans et il était arrivé en Italie en 1994, en provenance de Beni Mellal (Maroc), avec papa Mustapha et maman Fatiha. Ouvrier depuis 6 ans à l’Ursa Bondeno, une usine de polystyrène, il n’a pas réussi à échapper à l’effondrement de l’édifice.

Après etre sorti de l’usine parce que tout était en train de trembler, Tarik est rentré dans l’édifice pour reprendre quelque chose ou peut-être pour éteindre le gaz.

« Il remplaçait le chef d’équipe et il se sera senti responsable. On m’a dit que quelque chose lui est tombé sur la tete», murmure son père, les yeux humides, tandis qu’un peu plus loin, sa mère hurle de douleur et son frère Hassan secoue la tête. Et pendant qu’il parle, la terre tremble de nouveau fortement, même s’il n’y fait plus cas.

« Naouch était important pour moi», répète-t-il.

La famille vit dans une grande maison nichée dans la campagne de Bevilacqua (Modena).

Il y a aussi les deux sœurs, un beau-frère et une autre vingtaine de personnes, y compris le consul du Maroc à Bologne, Driss Rochdi.

Le beau-frère lève le ton: «Je veux comprendre pourquoi la structure n’a pas tenu le coup« .  Le consul utilise la diplomatie: « Une grosse déception, j’ai confiance en les autorités italiennes. »

Tarik Naouch était un mec gai et sportif, disent tous. Selon ses collègues, son travail lui plaisait, il se sentait réalisé et, s’étant nouvellement marié, il était en train de préparer la documentation pour pouvoir faire venir sa femme Widad en Italie. Un rêve, celui de la réunification familiale, qui a été tragiquement brisé par la terrible tremblement de terre.

 

 

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