in

PRÉSIDENTIELLE SÉNÉGALAISE: Vers le duel Wade contre Sall

Le taux de participation est estimé à environ 60%, contre 70% en 2007.
Félicitations au peuple sénégalais pour le calme et la sérénité qui ont prévalu le jour du scrutin, ce qui n’était pas du tout acquis vu le contexte qui a marqué la campagne électorale.  Pourvu que ce ne soit le calme qui précède toujours la tempête, et la météo politique sénégalaise des jours à venir sera fonction des résultats définitifs de ce premier tour.


Pour le président sortant, Me Abdoulaye Wade, et ses inconditionnels, c’est un coup KO car, en dépit de l’assurance (espérée) de gagner au premier tour (propice la marche divisée de l’opposition qui n’a pas réussi à aligner un candidat unique mais la panoplie de tous ses leaders individuels), il y aura bel et bien un second tour: un duel Abdoulaye Wade # Macky Sall.
Mais si le ticket de la finale n’est pas encore officiellement proclamé, d’autres candidats malheureux semblent avoir reconnu leur défaite.

Sont de ceux là Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste qui devrait plafonner à 10%. Visiblement pour lui, l’heure de la retraite politique semble avoir sonné à 65 ans.

Idem pour Moustapha Niasse qui semble avoir désormais son avenir politique derrière lui.

Dans le quinté de cette course d’obstacles à la présidentielle, on se demande justement quelle place va occuper Idrissa Seck, le trublion de la scène politique sénégalaise qui, ces dernières années, a passé le temps à faire des va-et-vients entre sa famille politique de l’opposition et le camp Wade.

En tout cas, pour le second tour, Gorgui a du souci à se faire et on a bien peur que, contre tout bons sens, il n’ait fait le match de trop car on imagine que ses adversaires vont faire bloc derrière le candidat de l’opposition.

«Quelle que soit la personnalité du candidat qui lui fera face au second tour dans tous les cas, arrêter Wade est un impératif, c’est une nécessité, c’est une obligation» affirmait d’ailleurs son ancien allié, Moustapha Niasse.

Ce sera donc, à coup sûr du «tous contre Wade» qui, pour l’anecdote, a été battu dans le bureau de vote du Point E (où il a lui-même voté) par le candidat de Bennoo Siggil Senegaal, Moustapha Niasse. C’est peut-être juste symbolique mais on n’oublie pas que c’est dans ce même bureau de vote que son fils Karim avait été battu, dans la course pour la mairie. Quand on sait ce qu’il est advenu par la suite pour le fils, il y a de quoi se demander si l’histoire ne se répétera pas pour le père. Mais, c’est une autre histoire que le second tour de la présidentielle.

GABON: Raymond Ndong Sima est le nouveau premier ministre

TRAVAIL DOMESTIQUE: Déclaration des salaires