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NATIONALITÉ ITALIENNE ET DROIT DE VOTE: Projet de loi populaire au Parlement

Succès de la campagne «L’Italia Sono Anch’io!»

Présenté au Parlement les textes de la campagne «L’Italia sono anch’io» (L’Italie c’est moi aussi). Il suffisait de 50.000 signatures mais il y en a eues plus du double. Maintenant c’est à la politique de jouer!

Réforme de la loi sur la nationalité italienne et vote des immigrés aux élections administratives locales.
C’est ce que demandent plus de 100.000 italiens qui ont signé les deux projets de loi d’initiative populaire de la campagne «L’Italia sono anch’io», promue par 19 associations qui, ces derniers mois, ont recueilli des signatures sur tout le territoire italien. Les textes ont été déposés en mars à la Chambre des députés.

Selon cette proposition de réforme, obtiendrait immédiatement la nationalité italienne qui:
■ nait d’un parent:
● résidant légalement en Italie depuis au moins un an;
● ou né en Italie depuis au moins un an ou ■ fréquente un cycle scolaire en Italie;
■ est venu à l’age de 10 ans maximums et y est resté jusqu’à 18 ans (âge de la majorité).
RAPPEL: Les adultes peuvent prendre la nationalité italienne, après 5 ans de résidence légale.

La proposition sur le droit de vote donnerait au contraire l’électorat actif (candidature) et passif (vote) aux élections administratives (circonscriptions, communes, provinces et régions) aux immigrés résidant légalement en Italie, depuis au moins 5 ans.

Pour voter, les étrangers devraient demander l’inscription à une liste électorale adjointe, comme le font déjà les citoyens UE pour les élections municipales.
Pour être présentées au Parlement, chacune des propositions avaient besoin d’au moins 50.000 signatures de citoyens italiens, un objectif qui a même doublé:

■ 109.268 pour la nationalité italienne;

■ 106,329 pour le vote adminbistratif.

C’est maintenant au Parlement de faire un geste pour éviter cette pression par le bas serait futile.
C’est aussi pour cette raison que la campagne «L’Italia sono anch’io» ne s’arrêtera pas, proposanter de nouvelles initiatives de sensibilisation.

 »Dès maintenant commence une action pressante pour que notre Parlement assume ses propres responsabilités dans la certitude qu’il ne décevra pas les attentes de millions de personnes » a dit le porte-parole Graziano Del Rio, maire de Reggio Emilia et président de l’ANCI (Association Nationale des Communes Italiennes). 

Elvio Pasca

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