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NATIONALITE ITALIENNE: Acquisition par « ius soli » sportif?

Italien par lien… sportif!

L’administration florentine sollicite le “ius soli sportivo”. D’accord l’entraineur national italien, Cesare Prandelli: “C’est ça le bon chemin, nous accusons un retard par rapport aux autres pays« .

altSi la montagne ne vient pas chez Mahomet, Mahomet va à la montagne. Après la victoire de l’appel contre l’interdiction discriminatoire du Service Civil National, le « ius soli » sportif est l’énième manière de sauter les limitations de la Loi 91 de 1992, une loi trop archaique pour la société d’aujourd’hui.

Si le Parlement peine à changer les règles sur la nationalité italienne, les fédérations sportives se chargent de faciliter la vie aux secondes générations, du moins dans le sport. 

La Commune de Firenze a approuvé une résolution introduisant le «ius soli sportif» pour les jeunes athlètes d’origine étrangère, nés et élevés en Italie.

Reconnaître le «ius soli sportif » signifie que tout citoyen né sur le territoire national, sera considéré italien à tous les effets, au moment du licenciement sportif.

«Grâce à notre initiative, nous avons réussi à porter la question à l’attention du sport italien et nous sommes convaincus que les Fédérations pourront bientôt introduire ces normes dans les règlements afin de donner les mêmes droits à tous les jeunes qui pratiquent le sport« .

C’est ce qu’a dit Michele Pierguidi, promoteur et premier signataire de la motion, qui a été approuvée par le Conseil, signée aussi par Francesco Bonifazi, chef du groupe PD (Parti Démocratique) dans le Palazzo Vecchio (Hotel de ville de Firenze) et parlementaire qui s’est faite promotrice d’une mesure similaire, à la Chambre des Députés.

« C’est la Fédération Italienne de Hockey qui a approuvé un document grâce auquel elle considère italiens tous les athlètes nés en Italie, mais à présent, grâce à notre initiative, les autres fédérations traiteront sérieusement la question. A commencer par la FIDAL (Fédération Italienne d’Athlétisme) qui, dans le Conseil fédéral, ouvrira les championnats italiens aux  athlètes nés en Italie de parents étrangers« , a poursuivi Pierguidi.

Aujourd’hui, ce thème a suscité l’attention nationale et surtout celle du sélectionneur de l’équipe nationale italienne de football,  Cesare Prandelli.

Prandelli, qui a toujours été sensible à la question des secondes générations, contre le racisme et les discriminations, a lancé un appel fort et clair .

«Le « ius soli » est un objectif du CONI (Comité Olympique National Italien), fortement relancé  par le président Malago et en conséquence le nôtre aussi, en tant que FIGC (Fédération Italienne de Football)« , a déclaré le sélectionneur italien, en marge de la présentation de la 2ème édition du Junior Tim Cup, tournoi destiné aux oratoires italiens et organisé par le CSI (Centre Sportif Italien), la Serie A (Ligue 1 de Football) et la société téléphonique Tim.

Cesare Prandelli a en particulier attiré l’attention sur la nécessité de permettre le licenciement aux fils d’immigrés nés en Italie. Actuellement, ces derniers n’ayant pas la nationalité italienne, ils doivent, selon la loi, attendre l’age de 18 ans, avant de pouvoir entrer sur la pelouse.

« La Fédération est en train d’y penser et le CONI également. Si Malagò a des orientations en tel sens, nous en sommes heureux car c’est ça le chemin que nous devons suivre. Entre autre, nous accusons un retard par arapport aux autres pays qui ont déjà pris cette décision« .

Elvio Pasca

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