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MAURITANIE: Qui veut la peau du Général Aziz?

Terreur des tireurs tirailleurs par erreur?

Qui veut la peau de Mohamed Ould Abdel Aziz? Interrogation légitime suite au coup de feu -ami ou ennemi?- essuyé par le président mauritanien, samedi 13 au soir, à une quarantaine de kilomètres de la capitale.
 
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Les versions divergent sur la réalité des faits, notamment la gravité ou non de l’état de santé du chef de l’Etat qui a subi une intervention chirurgicale dans son pays avant d »être évacué en France, ce dimanche 14 octobre, par avion médicalisé. Mais, que le président soit sérieusement atteint ou que ses blessures soient réellement bénignes, c’est l’attaque (ou attentat?) contre sa personne qui suscite des inquiétudes autour de lui.
Car le premier suspect dans cette affaire n’est autre qu’AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) contre qui Aziz, au nom des intérêts occidentaux, avait engagé, la guerre. 
Si l’acte provient de la nébuleuse AQMI, ce serait donc un autre front que les islamistes auront ouvert dans le Sahel, en plus du Nord-Mali où ils font la pluie et le beau temps, sur fond de charia.
Certes, ce ne serait pas la première fois que les «fous de Dieu» touchent des objectifs en plein coeur de la Mauritanie, mais ce serait bien la première fois que le président Aziz est lui-même pris directement pour cible.
Si l’avertissement est sans frais pour Aziz, si on s’en tient à la voix officielle, il n’en fragilise pas moins la peau du Général putschiste qui a arraché le pouvoir en 2008, avant de se confectionner un costume démocratique en 2009, après élection.
Au sein de sa propre armée, Aziz compte plus d’ennemis que d’amis.
De même, l’homme fort de Nouakchott est l’objet, depuis quelques années, de contestation, par le biais de manifestations de rue régulièrement matées par les forces de l’ordre.
La jeunesse crie son ras le bol de ce régime qu’elle accuse de tous les maux qui empêche l’épanouissement des jeunes. Les négro-mauritaniens eux dénoncent un système esclavagiste, tandis que la presse, sa frange qui n’est pas tenue en laisse par le pouvoir, réclame plus d’espace de liberté d’expression…
Finalement, il semble plus logique de se demander: qui n’en veut pas à Mohamed Ould Abdel Aziz?
 

ITALIE: Sandy Crane, premier maire noir de la Lega Nord (Parti anti immigration)

CAMEROUN: Hydrocarbures – La production pétrolière passe à 90 000 barils