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LIBERIA: Lutte contre ebola – Des ministres nés après la honte!

Quand le bateau coule, les « scélé…rats » quittent le navire!

Pendant que le monde entier se mobilise pour contrer le virus Ebola qui sème la terreur, la mort et la désolation en Afrique, certains hauts cadres de l’exécutif libérien n’ont pas trouvé mieux à faire que de prendre la poudre d’escampette, en quittant carrément le pays, pour se la couler douce à l’extérieur.

Pendant que le monde entier se mobilise pour contrer le virus Ebola qui sème la terreur, la mort et la désolation en Afrique, certains hauts cadres de l’exécutif libérien n’ont pas trouvé mieux à faire que de prendre la poudre d’escampette, en quittant carrément le pays, pour se la couler douce à l’extérieur. L’attitude de ces ministres renvoie à l’image d’un capitaine qui abandonne son navire. Cette attitude est condamnable à plus d’un titre. D’abord, elle met à nu le caractère apatride de ces personnalités qui abandonnent leur pays à la moindre difficulté. Ensuite, elle montre leur attitude poltronne qui est à la limite criminelle, parce qu’elle renvoie à l’image d’un capitaine qui abandonne lâchement son navire en pleine tempête. Pour cela, il ne serait pas exagéré de les traduire en justice, et ce ne sont pas les motifs pour le faire qui manqueraient.

Car, pour des responsables censés appartenir à un gouvernement de combat, il est inadmissible qu’ils ne se sentent pas concernés par une telle lutte, au profit des populations qu’ils sont censés servir. D’autant plus que la question d’Ebola est en passe de devenir un problème mondial.

Ensuite, il est honteux de voir que face à une telle calamité, le premier réflexe qui vienne à l’esprit de ces dirigeants, soit de prendre le large et non de porter secours. L’on n’est pas ministre uniquement pour profiter des avantages liés à un poste, mais aussi pour assumer ses responsabilités. Autrement, que deviendraient les pauvres populations qui n’ont ni l’opportunité, ni les moyens d’aller ailleurs?

Par cette attitude, ces ministres libériens montrent qu’ils sont des dirigeants indignes, venus au gouvernement, simplement pour se servir et non pas pour servir le peuple. Cela, en oubliant que c’est avec l’argent du contribuable qu’ils mènent le train de vie qui est le leur, et se payent, sans gêne, des séjours onéreux à l’extérieur. Vraiment, ces ministres-là sont nés après la honte. C’est donc en toute logique que la présidente Ellen Johnson Sirleaf a pris des mesures énergiques contre ces hauts fonctionnaires indélicats, en les relevant de leurs fonctions et en gelant leurs salaires jusqu’à leur retour au pays. Et c’est le moins qu’elle pouvait faire.

La situation nécessite que tout le monde fasse preuve d’engagement. Elle prouve, si besoin en était encore, que sa réputation de dame de fer n’est pas surfaite, et qu’elle ne peut nullement tolérer un tel comportement irresponsable qui frise l’inconscience voire l’insubordination.

Oui, il faut le dire, cette attitude des ministres libériens en question est vraiment indécente, et ressemble à du mépris et à un manque de considération à l’endroit de leurs concitoyens dont la vie ne compterait que pour du beurre, à leurs yeux. Peut-on seulement excuser un seul instant que les médecins et autre personnel de santé, qui sont plus exposés et dont le corps a déjà payé un lourd tribut à la maladie, s’adonnent à un tel comportement?

C’est le lieu de saluer la fermeté exemplaire de la présidente Sirleaf, et son sens élevé de la responsabilité, elle qui a poliment décliné, en début de mois, l’invitation de Barack Obama pour le sommet USA/Afrique, pour rester au chevet de son peuple, en ces temps difficiles. Et qui a eu le réflexe de demander au président américain, des doses du fameux sérum Zmapp en expérimentation, pour son pays. Tout cela montre son engagement personnel, en tant que chef de l’exécutif, dans cette lutte qui s’annonce de longue haleine et des plus difficiles.

Aussi, le refus de ses collaborateurs de suivre son exemple ou même, pour certains, d’obtempérer à ses injonctions, est un manquement grave. Il pourrait même, d’un certain point de vue, s’apparenter à une conspiration. D’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé, comme si les intéressés s’étaient concertés ou s’étaient donnés un mot d’ordre. En tout cas, la sanction s’imposait. Car, la situation, à l’heure actuelle, est suffisamment préoccupante et nécessite que tout le monde fasse preuve d’engagement dans la lutte contre Ebola, à commencer par les premiers responsables.

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