«Grati agli immigrati!»
Dans 755 communes italiennes (9,5% du total), la population, dans le dernier quinquennat, a augmenté seulement grâce aux immigrés. Il s’agit de communes où résident 11.166.628 habitants, soit 18,4% de la population. C’est ce que relève le 51ème Rapport CENSIS.
La hausse de 32% des habitants étrangers dans ces localités a compensé la baisse des Italiens (-0,9%), permettant à ces centres de bénéficier d’un mouvement démographique positif de 1,4%.
La hausse démographique dérivant de la stabilisation des migrants est particulièrement évidente dans ces zones les plus à risque de dépeuplement, c’est-à-dire les communes:
● périphériques, situés à 40-70 minutes des pôles urbains majeurs, où résident 3.596.687 habitants (5,9% de la population italienne);
● et ultrapériphériques, situés à plus de 70 minutes des zones urbaines, où vivent 915.758 individus (1,5% de la population). Il s’agit de 1.848 petits centres urbains qui subissent un graduel processus de marginalisation, induisant à un inévitable déclin démographique.
Et ce, aussi pour la distance des pôles d’offres de services essentiels dans le cadre de l’instruction, la santé et la mobilité.
Dans les 1.500 communes périphériques, la population s’est, dans le dernier quinquennat, réduite de 1,7%, perdant 60.710 résidents, malgré la présence de 33.854 étrangers de plus (+23%).
Sans ces derniers, la décroissance aurait assumé des proportions bien plus imposants.
L’effet étranger a au contraire contribué à maintenir en vie les 348 communes les plus isolés, ultrapériphériques, où ces 5 dernières années, il y a eu une hausse des effectifs étrangers.
Il s’agit d’une augmentation de 43,8% (+13.088 résidents) qui a compensé la diminution de 9.779 italiens, portant à un solde positif de 3.309 unités (+0,4%).
Stranieri in Italia