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ITALIE – Dure attaque de Flavio Tosi (ex-maire de la Lega à Verona) à Matteo Salvini

«Nain politique de la Po, ex-communiste, incapable, fainéant et traître», telle est l’attaque la plus dure de Tosi contre Salvini.

 

L’ancien maire de la ville de Vérone n’épargne rien au leader de la Lega, le responsable de la crise de l’Assomption: «Salvini a pris une leçon de Giuseppe Conte, qui a expliqué le sens des institutions démocratiques et devant le pays, l’a cloué à ses responsabilités le traitant de personne déloyale, menteur, opportuniste, absent et complètement ignorant de l’abc constitutionnel», a déclaré Flavio Tosi, qui est très dur envers le leader de la Lega, au lendemain de la crise gouvernementale qui met fin au exécutif jaune-vert, formé par le M5S (Mouvement 5 Etoiles) et la Lega.

«Bref, un incompétent, un fainéant et un traître, comme je l’ai toujours soutenu. Après tout, ceux qui trahissent une fois, trahissent toujours: et Salvini dans sa vie politique a trahi dans l’ordre Bossi, Maroni et moi-même, mais surtout les idéaux fédéralistes et libéraux de la Lega. C’est que, tôt ou tard, pour son seul profit personnel, il a même poussé jusqu’à trahir son gouvernement», continue l’ancien maire de Verona qui n’épargne rien à Salvini, le responsable de la crise de l’Assomption.

Et un affrontement a eu lieu au Parlement. Maintenant arrive aussi celui entre Tosi et l’actuel leader de la Lega. En fin de compte, c’est le ministre de l’Intérieur qui a fait sauter la banque, ouvert la crise gouvernementale, sans toutefois démissionner ni retirer la patrouille des ministres de la Lega. De la demande de pleins pouvoirs, il s’est retrouvé en totale difficulté, jusqu’à tenter de recoudre la déchirure.

«Je n’ai pas apprécié  la présidence de Conte et le gouvernement jaune-vert, mais en toute honnêteté intellectuelle, je reconnais aujourd’hui Conte comme un homme sérieux et respectable. Un géant comparé à l’ancien nain politique communiste de la vallée du Pô. Une grande dignité comparée à la misère humaine et politique de Salvini qui, d’abord nu sur la plage, jouait au guignol et a revendiqué des « pleins pouvoirs » ; puis quand il a réalisé d’avoir fait une couillonnerie, il a commencé à marche arrière pour mendier la paix, jusqu’à proposer même Luigi Di Maio, le leader du M5S, comme premier ministre. Aujourd’hui encore, Salvini a montré toute son inadéquation en tant que leader: il ne savait même pas où s’asseoir et d’où parler au moment de son intervention, il a fait des facettes hystériques comme les enfants, pendant le dur discours de Conte».

Un discours que Tosi n’a pas aimé. 

Et de continuer: «Puis il a utilisé le Sénat pour dire les conneries démagogiques habituelles, la plus grosse de toutes les conneries qu’étaient prêts 50 milliards euros pour réduire les impôts alors qu’il sait qu’il n’y a pas un sou (en fait, il a fait chuter le gouvernement parce qu’il pensait pouvoir faire la loi financière salée et antipopulaire, seulement après un vote qui l’aurait vissé au fauteuil pendant 5 ans). A la fin, il a supplié Di Maio pour obtenir un nouvel accord. Un bouffon. Un clown sans dignité».

Il était en campagne électorale, meme dans son discours au Sénat. «Regardez-le, Salvini, tellement arrogant dans son énième rassemblement aussi vide et hystérique que pauvre en valeur politique et stratégique. Regardez-le, Salvini: un ballon qui se dégonfle dans les contradictions de sa misère. Regardez-le: il est angoissé, teint violacé, affolé, il perd le fil du discours, tandis que Conte trahi, l’humilie et le met dos au mur. Le petit Salvini est tellement démuni, désespéré et effrayé qu’il supplie à nouveau, jusqu’au dernier moment. Qu’est-ce que tu ne ferais pas pour sauver le fauteuil? Salvini a le regard perdu et, dans un visible jeu de miroirs, il baragouine le contraire de ce qu’il pense».

Entre-temps, après la démission de Conte, le président de la République a entamé des consultations. Après les présidents du Sénat et de la Chambre, Elisabetta Casellati et Roberto Fico, ça été le tour des premiers partis qui se sont pratiquement déclarés favorables au soutien d’un nouveau gouvernement M5s-PD (Parti Démocrate), pour éviter le vote en automne, certains proposant même un gouvernement Conte bis.

Et Salvini aurait maintenant des ennuis même à l’intérieur de son parti.  

Et Tosi d’enfoncer encore le clou: «Il dit qu’il n’a pas peur parce qu’il a un peur bleue de perdre le pouvoir. Il dit qu’il referait tout parce qu’il sait qu’il s’est tiré une balle dans les couilles tout seul. Il dit que la Ligue est compacte parce qu’il se rend compte que même auprès de beaucoup de ses propres proches, il a perdu sa crédibilité (Giorgetti in primis). Il fait appel à la rue parce qu’il est conscient que dans quelques mois, personne ne le suivra. Et ce petit homme désespéré serait un leader? Malheureusement, ses alliés de centre-droit ne peuvent pas comprendre dans les mains de qui ils se sont confiés. En fait, j’enregistre encore aujourd’hui l’asservissement total d’une partie de FI (Forza Italia) et FDI (Fratelli d’Italia) à ce petit « voyou » ridicule. Ils sont aplatis, sans élan ni vision. Le centre-droit veut mourir avec Salvini. Mais la plupart de ses électeurs, qui sont des libéraux, populaires et réformistes, non». 

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