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FATIM NDIAYE: La talentueuse peintre de Perugia, en Italie, est devenue présidente de la Commission Sports, Culture et Loisirs à Pikine, au Sénégal

Une artiste au service de son pays!

La talentueuse peintre sénégalaise s’est transférée en Italie, en 2005, où elle a obtenu le diplome de Maitre d’Art à l’Institut Bernardino di Betto de Perugia (Pérouse). En Italie, elle commence à travailler dans le domaine de l’art et de la culture, promouvant une série d’initiatives multiculturelles avec son pays natal, le Sénégal, avec lequel elle maintient des liens affectifs et où elle fit ses premiers pas dans la peinture, à l’Ecole Nationale des Arts.

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Parmi les nombreuses qu’elle a réalisées, à signaler l’exposition personnelle de 2005 “World Trade Center – Halte à la violence » réalisée à Dakar, avec la collaboration de l’Ambassade américaine au Sénégal et la Ville de Dakar.

Rentrée au Sénégal pour apporter sa pierre à l’édification du nouveau cours de son pays, Fatim Ndiaye est la présidente de la Commission Sports-Culture et Loisirs de la CCR (Convergence des Cadres Républicains) départementale de Pikine

Africa Nouvelles: Présentez-vous et dites-nous ce que vous représentez au sein de votre Mouvement APR-YAAKAAR?

Mme Fatim Ndiaye: Ce mouvement a réussi, en l’espace de 3 ans, à gagner la confiance du peuple Sénégalais et a pu, grace à la volonté populaire, sauver le pays des griffes de ceux qui l’ont spolié sans vergogne de ses deniers publics, au sein de ce mouvement, je suis une militante engagée. Je milite à Yeumbeul Sud et je suis la présidente de la Commission Sports-Culture et Loisirs de la CCR (Convergence des Cadres Républicains) départementale de Pikine.

Et ce mouvement APR-YAAKAAR, qui se structure encore, est un parti de masse, ouvert et basé sur les principes de la démocratie. L’Alliance pour la République a initié à sa naissance, le 1er Décembre 2008, un processus d’implantation, de massification et d’édification du parti. Elle regroupe en son sein plusieurs structures internes, parmi lesquelles la CCR qui est le creuset des intellectuels et cadres du parti .

Elle a en charge la réflexion qu’appelle la recherche ponctuelle de solutions aux problèmes qui se posent au pays et la prospective orientée vers la recherche d’innovations et a la vocation de s’investir de manière opérative dans l’activité socioéconomique du pays. La CCR nationale est dirigée par un Bureau national, le CEN, et elle compte 22 commissions thématiques dont la Commission Culture et Tourisme à laquelle j’appartiens et la Commission Veille et Marketing Politique dont je suis le Rapporteur général.

Africa Nouvelles: Il y a 1 ou 2 ans que vous étiez rentrée au pays; pourquoi étes vous retournée ici en Italie?

Mme Fatim Ndiaye: Certes j’ai décidé de retourner au pays pour apporter ma pierre à l’édifice national, mais j’ai une partie de ma famille dont ma fille qui vit en Italie; donc j’y reviens toujours pour des raisons d’ordre familiales.

Africa Nouvelles: On vous connaissait comme artiste peintre, mais maintenant, nous vous entendons sur la politique, pourquoi ce virement?

Mme Fatim Ndiaye: La politique c’est la gestion des choses de la Cité et, avant d’etre artiste peintre, je suis une citoyenne, et quand j’avais décidé de rentrer au Sénégal, j’ai trouvé sur place un pays pris en otage par un groupe de politiciens sans scrupules, qui faisait la pluie et le beau temps, alors là je me demandais s’il fallait rester et combattre cette injustice ou retourner en Europe et y vivre. Mais je ne pouvais pas et ne devais pas baisser les bras face à ces pilleurs de la République, il fallait faire quelque chose tant soit peu il fallait se battre pour rendre notre Sénégal une terre de justice et d’égalité. Si j’ai décidé à un certain moment de laisser mon activité autonome et les avantages que j’avais en Europe, ce n’est certainement pas pour les laisser faire du pays ce qu’il voulaient. Et là j’ai eu la chance de m’imprégner de l’APR et d’y retrouver, en la personne du Président Macky Sall et des militants, les valeurs qui m’ont fait virer en politique.

Africa Nouvelles: Vous soutenez le Président Macky Sall, quel bilan faites-vous de ces 1an de gouvernance?

Mme Fatim Ndiaye: Le bilan que je fais des 1 an du président Macky est positif, seulement il ne peut etre définitif car, c’est seulement le tout début. Entre autres, il y a des avancées dans la politique du Gouvernement et, pour ne citer que ceux-là, nous avons également la réduction des dépenses de l’Etat, la lutte contre la corruption, la maitrise du déficit budgétaire, la création de 5500 agents de la Fonction publique, le plan de soutien au monde rural, pour ne citer que ceux là.

Africa Nouvelles: Puisque vous étiez ici en Italie, vous connaissez les difficultés que vivent les immigrés. Qu’est-ce que, ces derniers peuvent attendre de vous et du gouvernement actuel?

Mme Fatim Ndiaye: Moi j’ai été une Fatou-Fatou,et je ne ménagerai aucun effort pour que la situation des immigrés soit améliorée, si c’était dans mes possibilités, mais  le Ministère des Sénégalais de l’Extérieur dispose de programmes capables d’apporter des solutions aux problèmes des immigrés; l’important c’est de faire en sorte que nos compatriotes vivant à l’étranger et voulant rentrer au pays puissent acceder à la bonne information.

Africa Nouvelles: Beaucoup de responsables de l’APR en Italie, dénoncent le fait qu’ils sont oubliés par les autorités. Ils disent méme que certains ne répondent meme pas au téléphone. Quel role pourrez-vous jouer pour faciliter les relations?

Mme Fatim Ndiaye: Je ne veux pas me prononcer sur des faits que je ne maitrise pas, mais je n’aime pas le terme « on a été oubliés » car vous savez il y a trois sortes de politiciens: il ya ceux qui font la politique pour se faire élire ou avoir des avantages, ceux qui cherchent à faire élire quelqu’un pour en tirer des avantages et ceux qui font la politique car ils sont épris de justice et veulent le progrès de leur pays. Malheureusement pour les deux premières catégories, aprés l’éléction d’un leader qu’ils ont soutenus, veulent tout de suite avoir leur part du gateau et, si ce n’est pas le cas, ils  font volte face et deviennent menaçants. Et je prie Dieu pour que ces lamentations ne soient pas des dérivantes de ces deux premières situations que je viens de définir.

Africa Nouvelles: Nous sommes à quelques mois des législatives, etes-vous partante pour une collectivité locale?

Mme Fatim Ndiaye: Je ne saurais vous dire mais je ne ménagerai aucun effort afin que le parti puisse gagner dans ma localité.

Africa Nouvelles: Le quotidien des « Modou Modou » est devenu plus difficile, quels sont les projets en cours que le gouvernement a mis sur pied, pour faciliter le retour de nos compatriotes au pays?

Mme Fatim Ndiaye: Je vous renvoie toujours au Ministère des Sénégalais de l’extérieur; en plus avec le programme de « yoonu -yokuté », nous avons besoin de tous les bras des fils du Sénégal, pour un Sénégal prospère.

(* Photo: Fatim Ndiaye en compagnie du président de la République sénégalaise Macky Sall)

Ndéye Fatou Seck

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