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VATICAN: Vatileaks – La Banque du Vatican (IOR) en remous

Deniers au culte ou… occultes?

Parmi les dossiers de l’affaire baptisée Vatileaks (relatives à la fuite de nouvelles sur la correspondance interne au Saint-Siège et notamment celle personnelle du Pape Benoit XVI, pour laquelle a été arreté le majordome du pontefice) figurent les remous q ui depuis quelques temps secouent la Banque du Vatican, le IOR (Institut Oeuvres Religieuses) dont le Président Ettore Gotti Tedeschi a été récemment limogé.


La Banque du Vatican est sous les projecteurs depuis que 23 millions d’euros de ses avoirs dans les banques italiennes avaient été gelés en 2010 dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent.

En mars, pour la première fois, le Vatican figurait sur la liste des Etats potentiellement vulnérables au blanchiment d’argent publiée par le département d’Etat américain, sans être pour autant considéré comme un Etat à risque élevé.

Le Saint-Siège a adopté l’an dernier de nouvelles règles de transparence financière pour se conformer aux normes internationales.

Dans ses lettres à ses supérieurs, et notamment au pape, Mgr Vigano affirmait avoir été muté à Washington après s’être plaint de la « corruption » et des « malversations » dans la gestion du patrimoine du Saint-Siège. Il dénonçait la situation « désastreuse » découverte à sa prise de fonction en 2009 au gouvernorat de la Cité du Vatican, sur fond de corruption, de népotisme et de favoritisme.

Alors chargé de gérer les infrastructures du petit Etat pontifical (immeubles, jardins, rues et musées), il se plaignait de voir les contrats toujours attribués aux mêmes entreprises, à des prix selon lui exagérés.

Dans une de ses lettres au pape, Mgr Vigano se disait victime d’une campagne de dénigrement de la part de responsables du Vatican hostiles à sa politique de rigueur et à sa volonté de « faire le ménage » dans les dossiers financiers.

Dans une lettre du 4 avril 2011, il disait avoir découvert que certains investissements du Saint-Siège avaient été confiés à deux fonds dépendant des banquiers italiens de la Commission de finance et de gestion, « plus préoccupés par leurs propres intérêts que par les nôtres« .

Une simple transaction financière en décembre 2009, ajoutait-il, a fait perdre 2,5 millions USD au Vatican.

 

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