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SENEGAL: Karim refuse de répondre aux juges et signe une déclaration

Est-ce crime… l’escrime de Karim contre qui le brime?

Dans une déclaration en date du 9 avril, Karim Meissa Wade, ex ministre d’Etat dénonce la violation de ses droits de la défense et du Code de Procédure Pénale.

altIl soutient qu’il ne saurait collaborer à la violation de ses droits et de ses droits de l’homme consacrés par la loi, les traités/conventions internationales ratifiés par le Sénégal.

Karim Wade «doute que toutes ces informations aient pu être portées à la connaissance du Président Macky Sall, qui probablement ;comme une certaine opinion, a été victime d’une grande manipulation et d’une campagne d’intoxication. Je constate à nouveau que la commission d’instruction de la CREI persiste dans la violation de mes droits de la défense et plus particulièrement de l’article 105 du Code de Procédure Pénale qui dispose que le dossier complet doit être mis à la disposition de mes avocats, au plus tard 24 heures avant mon audition», souligne Karim Meissa Wade, ex ministre d’Etat, dans une déclaration en date du 09 avril.

Pour lui, «les cinq (05) Procès-verbaux de confrontation entre d’une part, Monsieur Alioune Samba Diassé et Madame Fatou Babou, et d’autre part, entre Monsieur Pape Mamadou Pouye et Monsieur Bara Tall, Monsieur Pape Mamadou Pouye et Monsieur Cheikh Tidiane Ndiaye, Monsieur Pape Mamadou Pouye et Monsieur Eli Manel Diop, Monsieur Pape Mamadou Pouye et Madame Patricia Lake Diop, ne sont pas rendus disponibles dans le délai de 24 heures avant cette présente audition pour mes avocats».

Il parle de «violation manifeste et répétée du Code de Procédure Pénale» et soutient qu’il ne saurait «collaborer à la violation de mes droits et de mes droits de l’homme consacrés par la loi, les traités/conventions internationales ratifiés par le Sénégal, et d’une décision de justice internationale, notamment la Cour de Justice de la CEDEAO. Vous êtes radicalement incompétents car vous n’êtes pas mes juges. Je relève de la Haute Cour de Justice qui est seule compétente pour m’entendre ainsi que les présumés complices et témoins», lit-on dans la déclaration.

Karim Wade soutient que les «poursuites contre moi sont politiques et fantaisistes ». Et que « s’agissant des prétendus témoins « à charge », je vous fais remarquer au préalable que la législation au Sénégal prévoit que la propriété des actions ou d’une société se prouve par écrit, de sorte que les actes passés devant le notaire constituent la seule preuve de la propriété. Les prétendus témoignages n’ont aucune valeur probante et sont en violation de la loi. Le Parquet Spécial a constamment procédé par manœuvres, manipulations, chantages et menaces afin d’obtenir à la suite de pressions des témoignages de personnes dont le caractère ridicule des déclarations contraste avec la gravité des accusations».

Karim Wade note que «le 14 décembre 2009, Antoine Félix Diome a commencé un audit de l’Etude de Me Patricia Lake Diop et a utilisé certaines conclusions de son rapport finalisé le 26 février 2010 qui pouvait aboutir à déclencher des sanctions contre la notaire, pour amener cette dernière à me charger au niveau de la CREI».

Il dit «dénoncer le fait que le Substitut du Procureur Spécial, Antoine Félix Diome, ait rencontré officieusement à plusieurs reprises Me Patricia Lake Diop, en dehors de toute procédure légale».

Quant à Monsieur Bara Tall, «il est apparu miraculeusement à la fin de la procédure d’instruction comme le Joker de la CREI alors qu’il n’a jamais été entendu, même à l’enquête préliminaire. Personne n’ignore la haine et l’esprit revanchard qu’il a contre ma famille. Il m’en voudra toute sa vie d’avoir refusé en tant que Ministre des Infrastructures de lui signer un marché de gré à gré de 40 milliards CFA qu’il convoitait en 2010», souligne-t-il.

L’ex ministre d’Etat dit être «scandalisé de constater qu’il y a dans le dossier un appartement situé à Paris dont on m’attribue faussement la propriété. C’est un montage de Bara Tall, confirmé à l’époque par les autorités françaises qui l’avaient cité d’avoir mis en place une officine pour monter des dossiers contre moi dans les années 2011/2013».

Il dénonce aussi ce qu’il appelle «les agissements inacceptables en République, du Procureur Spécial, de son Substitut et de la Section de Recherches de la Gendarmerie au moment de l’enquête préliminaire, à savoir : les menaces sur les témoins; les chantages sur les témoins pour leur dire: «accuser Karim Wade, charger Karim Wade et on vous laisse en paix, sinon on vous enverra en prison (y compris des personnes que je ne connaissais pas); les gardes à vue intempestives de témoins dans le but de les fragilise; les menaces sur les employés à mon service au cours de l’enquête préliminaire dont le seul tort est de m’être restés fidèles; l’emprisonnement et la détention arbitraire de personnes ayant résisté à leurs intimidations et ayant refusé de m’accuser etc»

Karim Meissa Wade «doute que toutes ces informations aient pu être portées à la connaissance du Président Macky Sall, qui probablement; comme une certaine opinion, a été victime d’une grande manipulation et d’une campagne d’intoxication»

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