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SENEGAL: Alliance des partis AFP (Moustapha Niasse) et APR (Macky Sall)

Niasse dans la « nasse »… de Macky?

Les sujets politiques sont en vue dans la presse quotidienne dont plusieurs titres traitent des réactions suscitées par la confirmation de l’alliance AFP-APR, les formations politiques respectives du président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse et le chef de l’Etat Macky Sall.

altA l’issue de la dernière réunion de son Bureau politique, l’Alliance des forces de progrès (AFP) a confirmé et renouvelé le contrat le liant à l’Alliance pour la République (APR), dans le cadre de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, regroupant le parti au pouvoir et ses alliés.

Du coup, l’AFP a décidé de ne pas présenter de candidat contre Macky Sall lors de la présidentielle de 2017. S’y ajoute que son secrétaire général Moustapha Niasse a annoncé sa volonté de se maintenir à la tête du parti, au grand dam de certains jeunes loups aux dents longues qui rêvaient d’un destin national.

La « volte-face » du leader de l’AFP et président de l’Assemblée nationale « est d’autant plus surprenante que lors du dernier congrès de la Ligue démocratique (LD), il y a moins d’un an, il faisait état de son désir de quitter les manettes de la formation blanche« , relève L’As.

Enquête parle d’un « choix risqué« , puisqu’en décrétant l’absence de son parti à la présidentielle de 2017, « le président de l’Assemblée nationale prend le risque de saborder durablement l’outil de conquête qu’il a créé le 16 juin 1999, après sa fronde contre le Parti socialiste« .

Par conséquent, le quotidien Walfadjri note que la jeune garde de l’AFP « défie (Moustapha) Niasse« , qui court, selon le journal, le risque de s’isoler « dans sa volonté de suivre à l’aveuglette Macky Sall. En effet, les jeunes de son parti qui n’entendent pas se livrer à l’APR et à son chef, s’organisent pour aller aux locales et à la présidentielle de 2017 avec ou sans leur leader » dont la décision de renoncer à être candidat ne ferait pas l’unanimité.

« Ça râle contre Niasse« , souligne Rewmi quotidien, en précisant que El Hadj Malick Gackou, jusque-là présenté comme le numéro deux de l’AFP, et Mbaye Dione, président de la communauté rurale de Ngoundiane, dans la région de Thiès (ouest), sont « à la pointe du combat » contre cette orientation de l’AFP et de son leader.

C’est que Moustapha Niasse « annihile la carrière politique de certains cadres de son parti, qui n’ont d’autre ambition que d’aller voir ailleurs« , note le journal, donnant l’exemple de M. Gackou, crédité à tort ou à raison d’un capital pour conduire les destinées de ce parti à la présidentielle de 2017.

Moustapha Niasse serait négativement influencé par certains cadres de son parti, soulignent des contestataires dans des propos rapportés par L’Observateur qui se fait l’écho d’échanges de propos aigres-doux entre membres du Bureau politique lors de cette séance.

Parmi les autres sujets traités par les quotidiens, La Tribune revient sur l’affaire Karim Wade, du nom du fils de l’ancien chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade, inculpé depuis bientôt un dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis visant principalement des dignitaires de l’ancien régime.

« L’ancien ministre des Infrastructures, de l’Energie, de la Coopération internationale… Karim Wade fera bientôt face à son destin« , annonce le journal au sujet du fils de Me Wade, accusé d’enrichissement illicite présumé de l’ordre de 700 milliards CFA.

La Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui conduite la traque des biens présumés mal acquis, « veut renvoyer Karim (Wade) au tribunal« , indique de son côté La Tribune, précisant que le fils de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, risque 10 ans de prison ».

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