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SANTE: Octobre, mois de sensibilisation au cancer du sein

Pour des sains seins! 

Le cancer du sein est actuellement le principal cancer rencontré chez les femmes partout dans le monde, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement. La majorité des décès par cancer du sein surviennent dans des pays à revenu faible ou moyen, où la plupart des femmes sont diagnostiquées tardivement, principalement en raison du manque d’information et des obstacles qui empêchent d’accéder aux services de santé, indique l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

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Dans le cadre de programmes nationaux de lutte contre le cancer du sein, l’OMS met en avant plan le développement d’une prévention et d’une lutte efficaces, en particulier dans les pays à revenu faible ou moyen,.

Elle prend note des efforts déployés par de nombreuses organisations nationales et internationales qui organisent chaque mois d’octobre le «mois de la sensibilisation au cancer du sein» afin d’accroître l’attention et le soutien apportés à cette maladie parfaitement évitable et curable.

Selon l’OMS, le cancer du sein est le premier cancer chez la femme à la fois dans les pays développés et dans les pays en développement. Elle indique que l’incidence du cancer du sein progresse dans le monde en développement du fait d’une plus longue espérance de vie, de l’augmentation de l’urbanisation et de l’adoption des modes de vie occidentaux.

Bien qu’une certaine réduction des risques puisse être obtenue par la prévention, les stratégies de ce type ne permettent pas d’éliminer la majorité des cancers du sein qui apparaissent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire où la maladie est diagnostiquée à des stades très avancés, fait remarquer l’OMS. Par conséquent, le dépistage précoce afin d’améliorer l’issue de la maladie et les chances de survie reste le principal moyen de lutter contre le cancer du sein, dit t-elle.

Les stratégies recommandées pour un dépistage précoce dans les pays à revenu faible ou intermédiaire sont la reconnaissance des premiers signes et symptômes et le dépistage par un examen clinique du sein dans des zones pilotes, indique l’OMS. Le dépistage par mammographie est très coûteux et n’est recommandé que dans les pays disposant d’une bonne infrastructure médicale qui possèdent les moyens de mettre en place un programme à long terme, fait savoir l’OMS.

De nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire qui se trouvent confrontés au double fardeau du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein doivent mettre en oeuvre des interventions combinées d’un bon rapport coût/efficacité et abordables afin de s’attaquer à ces maladies que l’on peut aisément prévenir, dit l’OMS.

Elle encourage la lutte contre le cancer du sein dans le cadre des programmes nationaux de lutte contre le cancer et préconise son intégration à la prévention des maladies non transmissibles et à la lutte contre ces maladies. Avec le soutien de la Fondation Komen, l’OMS mène actuellement, et pour cinq ans, une étude sur le rapport coût/efficacité du dépistage du cancer du sein dans 10 pays à revenu faible ou intermédiaire.

Le projet comprend un instrument d’évaluation du coût des programmes afin de déterminer s’ils sont économiquement abordables. L’OMS espère que les résultats de ce projet contribueront à apporter des données factuelles qui permettront de concevoir des politiques appropriées pour lutter contre le cancer du sein dans les pays moins développés.

Un dépistage précoce reste le principal moyen de lutter contre la maladie. Il permet d’améliorer les chances de survie ainsi que l’issue du cancer du sein», recommande l’OMS.

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