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R.D. CONGO: Deux militaires arrêtés suite à la mort du colonel Mamadou Ndala

Justice en marche…

Tué dans une embuscade à Beni (Nord-Kivu), la mort du colonel Mamadou Ndala est cruellement ressentie parmi les Congolais.

altDeux présumés suspects du meurtre du colonel Mamadou Ndala, commandant du 42è bataillon de l’Unité de réaction rapide des commandos des FARDC, ont été arrêtés le samedi 4 janvier à Beni-ville (Nord-Kivu). Parmi les suspects, des sources sécuritaires citent les noms d’un responsable du bataillon des FARDC à Beni-ville et un de ses gardes du corps.

Tué dans une embuscade à Beni (Nord-Kivu), la mort du colonel Mamadou Ndala est cruellement ressentie parmi les Congolais.

La désignation, suivie de la condamnation de la main qui a exécuté la sale besogne, ne va plus tarder. Le commanditaire, tapi dans l’ombre afin de rééditer d’autres exploits macabre du genre, devra se sentir à l’étroit. L’enquête avance. Dans le collimateur des enquêteurs, il y a déjà deux suspects.

Le meurtre du colonel Mamadou Ndala, commandant du 42ème bataillon de l’Unité de réaction rapide des commandos des FARDC, n’allongera pas la liste des assassinats non élucidés en RDC. La détermination du chef de l’Etat, traduite par le gouvernement à travers la mise sur pied d’une commission d’enquête, laisse croire que les coupables ne resteront pas impunis.

Déjà dimanche, deux suspects présumés sont dans les mailles des enquêteurs. Il s’agit d’un officier supérieur et de son garde du corps.

Il s’agirait d’un responsable du bataillon des FARDC à Beni-ville et un de ses gardes du corps. Pour garantir l’éclatement de la vérité, l’officier supérieur est suspecté est placé en résidence surveillée. Pendant ce temps, le garde du corps suspecté serait déjà arrêté. L’équipe d’enquêteurs aurait trouvé, dans le périmètre où a été assassiné le colonel Ndala, un téléphone portable qui appartiendrait à ce garde du corps, suspecté de faire partie du groupe d’assaillants qui ont tiré une roquette sur la jeep du colonel Mamadou Ndala.

Cependant, un autre responsable du premier secteur des FARDC basées à Beni en appelle à plus de retenue. Il estime qu’il serait prématuré de porter des accusations directes sur les présumées personnes présentement à la disposition des enquêteurs pour des investigations appropriées. Les enquêteurs continuent donc de travailler pour élucider cette affaire et établir toutes les responsabilités dans le meurtre du commandant du 42ème bataillon des commandos des unités de réaction rapide de l’armée congolaise, assassiné le jeudi 2 janvier dernier près de Beni.

LES CONGOLAIS INCONSOLABLES

La mi-journée du jeudi 02 janvier 2014 a jeté tout un peuple dans l’émoi. Le brave colonel Mamadou Ndala, commandant 42ème bataillon de l’Unité de réaction rapide des commandos des FARDC est tombé, arme à la main, à la suite d’une embuscade attribuée dans un premier temps aux ADF-Nalu qu’il était sensé neutraliser. Brillamment, le colonel Mamadou Ndala venait de défaire le M23 de triste mémoire. Cette évolution remet donc en cause la version officielle, accusant les ADF-Nalu d’avoir liquidé le colonel Mamadou Ndala. La main qui a exécuté la sale besogne ne vient pas de loin. Elle évolue au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo. Les enquêteurs vont ainsi s’active ainsi à déterminer les causes profondes qui ont poussé ces assaillants à attenter à la vie de ce vaillant militaire. Serait-ce par jalousie ? Nul ne le sait.

Le colonel Mamadou Ndala a incarné pendant un temps le symbole de la victoire des FARDC. Ce jeune officier supérieur, visiblement heureux de travailler sous les ordres de sa hiérarchie était devenu très populaire à la suite de l’offensive contre le M23. Officier discipliné, il a déclaré de manière la plus sincère, qu’il n’exécute que les ordres venus d’en haut. Mamadou Ndala avait la confiance de son chef hiérarchique, le général Bahuma qui lui-même avait étroitement collaboré avec l’Etat-major dans l’offensive qui a défait le M23.

Cette perte est ressentie particulièrement par le commandant suprême des FARDC qui vient de perdre un élément stratégique de son quartier général opérationnel. Heureusement que parmi les jeunes officiers sur le terrain d’autres valeurs sont signalées. En effet, tous reconnaissent en lui des qualités indéniables de combattant hors pair. A Beni, à Goma et les environs, la société civile et la population avaient organisée une ville morte.

A Kinshasa, toutes les conversations tournaient autour de cet ignoble assassinat, dans un secteur entièrement contrôlé par les FARDC.

Peu avant la confirmation de sa mort, son garde du corps, le caporal Paul Safari, a fait ce témoignage: « Une roquette est arrivée du côté droit de la route et a atteint notre jeep, surmontée d’une arme lourde. J’ai commencé à tirer jusqu’à terminer toutes mes munitions, mais nos agresseurs avançaient toujours. Quand la roquette a touché la jeep, le colonel était toujours en vie. Quand j’ai fui, je ne l’ai pas vu sortir de la voiture, je ne sais pas s’il est vivant ou pas».

La mort a surpris le colonel Mamadou Ndala en pleine opération contre des rebelles ougandais de l’Adf-Nalu. Déjà, l’armée nationale avait récupéré le contrôle des localités de Kamango, Kisiki et le pont de Semliki, jadis occupées par des forces négatives à éradiquer.

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