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PRESIDENTIELLE SENEGALAISE – Wade se voit « sans rival »

Le chef de l’Etat sénégalais, 85 ans, a été investi fin décembre par son parti, le PDS.

Abdoulaye Wade, a affirmé qu’il se lançait « dans un combat sans rival » et que l’hypothèse « la plus probable » était qu’il soit réélu à la présidentielle de 2012.

 

« Je me sens très bien pour faire une bonne campagne électorale« , a ajouté, écartant toutes les rumeurs sur sa santé, Abdoulaye Wade, triomphalement élu en 2000, réélu en 2007, et sollicite un nouveau mandat, en dépit d’une forte opposition de l’intérieur et d’inquiétudes de pays occidentaux qui jugent que sa candidature peut menacer la stabilité du Sénégal jusqu’alors considéré comme un modèle de démocratie en Afrique.

Au premier tour, le 26 février, il affrontera notamment Ousmane Tanor Dieng, leader du Parti socialiste (PS, qui a dirigé le Sénégal de 1960 à 2000), deux de ses anciens Premiers ministres, Idrissa Seck et Moustapha Niasse, ainsi que le chanteur et homme d’affaires Youssou Ndour.

L’opposition estime que Wade a déjà épuisé ses deux mandats légaux et conteste sa candidature.

Interrogé pour savoir s’il respecterait la décision du Conseil constitutionnel qui doit se prononcer sur la validité de sa candidature, M. Wade a répondu: « Absolument, cela ne me pose aucun problème« .

Evoquant ses anciens Premiers ministres devenus adversaires, le président s’est demandé « ce qu’ils représentent ».

« Un Premier ministre, c’est un invité à une table. Avec une place privilégiée, mais il faut qu’il sache tenir sa place. Idrissa Seck, je l’ai élevé comme mon fils. Il a été mon directeur de campagne, puis mon Premier ministre. Il avait tous les pouvoirs mais il a exagéré et je me suis séparé de lui« , a expliqué Abdoulaye Wade.

 

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