L’Italie peut-elle être déjà considérée comme un pays métissé?
En Grande Bretagne, les enfants de couples mixtes sont devenus les mineurs les plus nombreux du pays. En Italie aussi, ils croissent toujours plus rapidement, gagnant deux cases dans le recensement.
Selon une étude la BBC, en Grande Bretagne, les fils de la globalisation sont déjà deux millions, soit les 2% de la population, et ils doubleront d’ici 2020, continueront à augmenter de plus en plus vite. Leurs parents sont de nationalités différentes, et sont ceux qui, au dernier recensement du Royaume-Uni, auraient du cocher la case «métis».
Cela pourrait arriver aussi dans le reste de l’Europe si la Grande Bretagne confirme une fois de plus d’anticiper les tendances qui implique ensuite toute l’Europe.
L’étude montre que ces enfants métis sont tout autre que « mal à l’aise ». Du point de vue de l’excellence des résultats scolaires, le classement est:
■ Métis: 79%
■ Britanniques d’origine indienne: 79 %
■ Blancs: 77%
■ Pakistanais et Bengalais: 67%
■ Noirs: 65%.
«Deux etnies, deux nationalités, deux langues au lieu d’une: c’est donc ça notre avenir», avertit le rapport de la BBC.
Et en Italie? L’ISTAT (Institut National de Statistiques) a déjà documenté la croissance incessante des enfants de couples mixtes, c’est-à-dire avec au moins un parent italien:
● 24.000 en 2008
● 25.000 en 2009
● plus de 30 en 2010.
A ces chiffres devaraient etre ajoutés aussi les enfants d’immigrés de différentes nationalités, qui ont fondé une famille ensemble dans notre pays.
Dans les questionnaires du recensement national, qui sont en train d’être remplis, ces jours-ci dans toute l’Italie, il y a également des questions comme: «Où est née ta mère?» et «Où est né ton père?».
La bonne occasion pour comprendre (si jamais il y avait besoin de confirmation supplémentaire) que l’Italie est déjà un pays métissé.