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PABLO OSVALDO: Oriundo non è orrendo!

Polémiques léghiste sur les sportifs d’origine étrangère (« oriundi ») dans les sélections nationales italiennes.

Ne digérant pas la chose, le député léghiste Davide Cavalotto s’était défoulé, après la convocation de l’italo-argentin Pablo Daniel pour le match de l’Italie contre la Serbie, à Belgrade. Et pourtant, quelques jours auparavant, ses collègues de parti avaient défendu le « jus sanguinis » (nationalité italienne par descendance de citoyens italiens).

«La convocation d’Osvaldo dans l’équipe nationale italienne – amèrement – certifie l’échec définitif de la politique de la FIGC (Fédération Italienne de Football). Le projet du Cesare Prandelli (l’entraineur national italien), qui était censé porter nos jeunes talents à endosser le maillot bleu, est en train de se ransformer en une pension pour les « oriundi » (étrangers avec des parents d’origine italienne)», a amèrement commenté le député léghiste qui, sans se résigner, a poursuivi demandant: «Est-il possible que, dans nos pépinières il n’y ait des joueurs à la hauteur des écartés des autres sélections nationales? S’il en était ainsi, la FIGC devrait revoir sa politique et se remettre à investir, pourquoi pas, encourageant les équipes de la « Serie A » (1ère division italienne), dans les secteurs juvéniles».

Le joueur de l’A.S. Roma est né en Argentine en 1986 et a déjà joué pour les autres équipes italiennes, comme l’Atalanta, Lecce, Fiorentina et Bologna. Le passeport italien il l’a eu par « jus sanguinis », du moment qu’il peut se vanter des ancêtres italiens.

Et pourtant, quelques jours auparavant, deux autres membres de la Lega Nord défendaient les règles qui ont permis à Osvaldo de devenir italien. Le « jus sanguinis » est intouchable, tonnait le chef de file léghiste à la Région Toscana, Antonio Vianna Gambetta, contre le projet de réforme de la nationalité italienne tandis que le député européen, Claudio Morganti, a déclaré que « la loi actuelle est plus adaptée et évite surtout tout les fraudes des petits malins« .

De deux choses l’une. Au lieu de continuer à croire que l’italianité est dans le sang et est héritée génétiquement des siècles, les léghistes peuvent soutenir une réforme de la loi sur la nationalité italienne, fondée sur le « jus soli » qui, faisant une ouverture aux secondes génération, fournirait des phénomènes aux pépinières.

« A entendre certaines critiques, ça me fait rire. De toute façon, je suis plus italien, moi, qui ai une femme et des enfants italiens, que certains des politiciens de la Lega Nord », a attaqué Pablo Osvaldo qui a conclu soulignant: « L’hymne national italien, je le chanterai toujours. J’aimerais jouer un jour contre l’Argentine car cela signifierait réendosser le maillot de l’équipe nationale italienne« . 

 

Elvio Pasca

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