Investissements basés de prévalence sur l’homme au lieu du virus.
En 2011, près de 50% des personnes séropositives bénéficient de traitements antirétroviraux et les nouvelles infections ont chuté de façon significative, selon l’ONUSIDA (Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/sida).
En 2011, il y avait 21% de nouvelles infections de moins par rapport à 1997, et le nombre de décès liées au sida a chuté de 21% depuis 2005.
Selon l’ONUSIDA et l’OMS, 47% des 14,2 millions de personnes infectées par le VIH dans les pays à revenu faible ou moyen, recevaient un traitement antirétroviral en 2010, soit une augmentation de 1,35 million depuis 2009. De nouvelles données montrent des signes précurseurs que les traitements aident aussi à éviter de nouvelles infections.
Les baisses des nouvelles infections à VIH s’expliquent aussi par des changements dans les habitudes sexuelles, particulièrement chez les jeunes qui se protègent mieux en utilisant le préservatif. La prévalence du VIH a chuté parmi les jeunes dans 21 des 24 pays avec un taux de prévalence national dépassant 1% de la population.
L’ONUSIDA a établi un cadre pour identifier les meilleurs investissements dans la lutte contre le sida et qui offrent un impact important.
«Le cadre d’investissement est basé sur les communautés et non sur les marchandises. Elle place les gens au centre de l’approche, pas le virus», a expliqué le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.
Cette nouvelle approche stratégique pourrait apporter des résultats extraordinaires. Elle permettrait d’éviter au moins 12,2 millions de nouvelles infections, dont 1,9 million d’enfants entre 2011 et 2020 et 7,4 millions de décès causés par la maladie pourraient être évités pendant la même période.
L’approche est basée sur six activités essentielles:
■ interventions ciblées auprès des groupes de personnes à fort risque de contamination dont les travailleurs du sexe,
■ la prévention de la contamination des enfants,
■ la promotion et la distribution de préservatifs
■ et le traitement continu des personnes infectées.