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NINO LA ROCCA: Le champion qui fit rêver l’Italie avec son style de boxe à la Mohammad Ali

Le récit de l’existence exceptionnelle d’un grand boxeur des années 80, le champion italo-malien des poids welters, Nino La Rocca.

 

Nino La Rocca est le rêve de la boxe italienne des années 80, à qui a été dédié un récit profond de ce moment et d’une époque lointaine dans une Italie de facile enthousiasme. L’Italie de Sandro Pertini et le Championnat du Monde d’Espagne, qui est tombé amoureux de la boxe et de ce garçon. Fils d’un parachutiste malien de l’armée coloniale française et d’un Sicilien, il a dû faire face à un parcours compliqué pour obtenir la nationalité, plus que dans sa carrière de boxeur.

Son but était de devenir le « Mohammed Ali » italien. Une ambition qu’il a essayé de réaliser en sautillant sur le ring, tournant autour de l’adversaire, en le narguant: ses jambes faisaient tout, mais il y avait un mais. Qu’importe la tournure la choses, à l’âge de 60 ans, Nino La Rocca regarde le passé avec une certaine mélancolie pour la fin de sa carrière sur le ring et l’épilogue de son mariage. Aujourd’hui, il se dit un homme libre qui s’est toujours soustrait à certaines logiques. Son chemin dans la boxe italienne a été marqué par le ko remédié par le texan Donald Curry, surnommé le « Cobra », à Monte-Carlo le 22 septembre 1984, lors du match valable pour la couronne mondiale des poids Welter WBA-IBF.

Son talent de boxeur n’était pas négligeable, mais il n’a jamais convaincu les puristes qu’ils lui reprochaient le manque de puissance nécessaire à conquérir le but suprême. Pendant ces années de fou béguin des Italiens, il sautait d’une salon de télévision à l’autre, invité des présentateurs Raffaella Carrà ou Maurizio Costanzo, pour demander la nationalité: à la fin, le Président de la République Sandro Pertini dut agir en première personne. 

Avec sa femme, Manuela Falorni, qui débarqua au cinéma XXX avec le nom de scène de « Venere Bianca » (Vénus Blanche), il a vécu pleinement sa vie, comme le raconte lui-même. La fin de cette époque de son existence le plongea dans le désespoir et le rapprocha à l’alcoolisme.

Aujourd’hui, c’est un homme qui a surmonté les barrières et la séduction de la notoriété pour affronter le quotidien avec le même sourire de sa jeunesse. Aujourd’hui, il enseigne aux jeunes non loin de Rome et mène une vie d’une grande simplicité, sans regret et avec le désir de répéter: «La vie est belle».

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