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NIGERIA: Décès de l’écrivain nigérian Chinua Achébé – Auteur du livre «Le monde s’effondre»

Son talent le « livre » à l’immortalité! 

Un monument de la littérature africaine s’est effondré. Vendredi 21 mars 2013, l’écrivain nigérian Chinua Achebe a rendu l’âme dans un hôpital de Boston, aux États-Unis, à l’âge de 82 ans.

altEcrivain nigérian d’expression anglaise, romancier et poète, il était diplômé de l’université d’Ibadan. Il s’est formé ensuite aux métiers de la radio à la BBC, avant d’intégrer la Nigerian Broadcasting Corporation (NBC). En 1954, il entre dans le cercle des écrivains talentueux.

Mais c’est surtout son premier roman, «Le monde s’effondre», publié en 1958, qui lui vaut une grande notoriété et sa consacréation en 2001 comme la plus grande œuvre littéraire d’Afrique Noire. Cette œuvre devenue culte est imprégnée évoque à travers le destin d’Okonkwo, un notable de son clan, le choc culturel qu’a représentée pour les autochtones l’arrivée des britannique à Ibos, à la fin du XIXe siècle et la colonisation du Nigéria par les Britanniques.

Albert Chinualumogu Achebe nait le 16 novembre 1930 à Ogidi, dans l’est du Nigeria, de parents Ibo. Issu d’une famille de 5 enfants profondément chrétienne, il étudie essentiellement aux côtés des missionnaires. Il bénéficie de deux cultures, la culture ibo traditionnelle et la culture anglaise.

Ses qualités intellectuelles lui permettent de fréquenter le « Governement college » d’Umuahia (une ville qui figurera souvent dans ses romans) de 1944 à 1947, puis l’université d’Ibadan de 1948 à 1953, année où il obtient son BA (l’équivalent d’une maîtrise dans le système français). Il voyage entre l’Afrique et les Etats-Unis pour donner des cours et travaille pendant quelques années à la Nigerian Broadcasting Corporation (NBC). En 1958, il écrit son premier roman, « Things fall apart » (Le monde s’effondre), en réaction à ce qu’il considérait comme une description inexacte de la vie des africains par les européens.

Il affirme par la suite que « Pour ma part, je serais plus que satisfait si mes romans pouvaient déjà montrer à mes lecteurs que leur passé – avec toutes ses imperfections – n’était pas une longue nuit de sauvagerie dont ils ont été délivré par les premiers européens agissant au nom de Dieu ».

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