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MALI: La reddition du porte-parole d’Ansar al-Din, Sanda Ould Bouamama s’est rendu

Rendu ou vendu?

Sanda Ould Bouamama, un ancien porte-parole du groupe islamiste malien Ansar al-Din, a déclaré qu’il était prêt à se rendre aux autorités algériennes.

alt« J’ai marché à pied sur plus de 80 kilomètres pour arriver à la frontière algérienne afin de me rendre à l’armée algérienne. Je me trouve actuellement près de la ville algérienne de Bordj Badji Mokhtar, où j’entends me rendre à l’armée algérienne« , a-t-il indiqué, ajoutant que le 9 avril, des individus inconnus avaient tenté de l’assassiner.

Ould Bouamama, qui était auparavant le porte-parole à Tombouctou de ce groupe islamiste radical, a demandé au Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et au gouvernement de « tout faire pour que je sois extradé vers la Mauritanie pour pouvoir y être jugé, étant donné que je suis de nationalité mauritanienne« .

Cette reddition est un nouveau coup dur pour les groupes terroristes, qui ont souffert de lourdes pertes depuis le début de l’offensive dirigée par la France dans le Nord-Mali en janvier.

« Elle coïncide avec l’arrestation le 16 avril par les forces armées maliennes de douze terroristes à Djebok, une localité située à une centaine de kilomètres au nord-est de Gao. Parmi les douze terroristes interpellés figure Mohamed Ag Ntaki, l’artificier du MUJAO qui, selon les services de renseignement maliens, est à l’origine de la fabrication et de la pose des engins explosifs improvisés dans le secteur de Gao. C’est lui qui est l’auteur de pose de mines dans la région d’Imenas et de Talatai qui ont fait sauter les ambulances de la Force Serval et de l’armée malienne début mars« , a expliqué Jidou Ould Sidi, journaliste spécialiste de la sécurité.

Des mandats d’arrêt avaient été lancés, le 12 avril, contre les leaders des rebelles touaregs du MNLA (Mouvement National pour la Libération de l’Azaouad) et contre les groupes islamistes armés Ansar al-Din, AQMI (Al-Qaida au Maghreb Islamique) et le MUJAO (Mouvement pour l’Unité et le Jihad en Afrique de l’Ouest), a précisé David Dembele, journaliste au quotidien Dépêches du Mali, précisant qu’ils sont accusés de plusieurs crimes, notamment de terrorisme et de sédition. Il a ajouté que 26 personnes faisaient l’objet de mandats d’arrêt internationaux lancés par le procureur général de la cour d’appel de Bamako.

Parmi ces hommes recherchés se trouvent le secrétaire général du MNLA Bilal Ag Acherif, le leader d’Ansar al-Din Iyad Ag Ghaly, Oumar Ould Hamaha, Sidi Mohamed Ould Bouamama, alias Sanda Ould Bouamama, et Cherif Ould Attaher, alias Cherif Ould Tahar, membre du MUJAO et trafiquant de drogue présumé.

Alghabasse Ag Intalla, qui appartient à l’un des importants clans touaregs dans la région de Kidal, fait partie des hommes soupçonnés d’être membres d’Ansar al-Din. Mais depuis le 24 janvier, il dirige le MIA (Mouvement Islamique de l’Azaouad).

« Les arrestations de leaders tels que Mohamed Moussa Ag Mouhamed, considéré comme le numéro trois d’Ansar al-Din, et d’Oumeini Ould Baba Ahmed, un leader de haut rang du MUJAO, ont coûté très cher aux djihadistes, dont la débandade est incontestable« , a ajouté Ould Sidi.

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