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LIBYE: Exactions des rebelles du CNT?

Human Rights Watch dénonce les exactions des rebelles dans l’ouest de la Libye.
Lors de leur dernière offensive, menée depuis le mois de juin au sud de Tripoli, les rebelles libyens se seraient rendus coupables d’incendies, de pillages et de mauvais traitements sur des civils. L’organisation Human Rights Watch pointe ainsi dans un communiqué, publié le mercredi 13 juillet 2011, les graves manquements qu’elle a constatés sur place, dans le Djebel Nafoussa, au sud-ouest de la capitale libyenne. Le même jour, à Bruxelles, le numéro deux du CNT a réfuté les accusations portées par HRW.

Dans le massif montagneux du Nafoussa, à l’ouest du pays, des représentants de Human Rights Watch (HRW) ont été témoins, dans quatre villages, de saccages des biens de la population, du pillage des hôpitaux, des maisons et des commerces commis par les combattants rebelles et leurs sympathisants alors que des habitants soupçonnés de soutenir les forces gouvernementales étaient frappés.

 

HRW, qui a également interrogé «des témoins qui ont rapporté des comportements semblables et l’organisation a pu aussi s’entretenir de ces abus avec un commandant des rebelles», rappelle et indique que «les chefs rebelles ont le devoir de protéger les civils et leurs biens, particulièrement les hôpitaux, et de sanctionner quiconque se livre à des pillages et à d’autres abus».

HRW relate aussi qu’un des chefs militaires de la rébellion, identifié comme étant le colonel El-Mokhtar Firnana, a reconnu ces abus; il a également précisé que certains combattants ou sympathisants avaient été sanctionnés pour ces faits.

«Mais si nous n’avions pas donné des instructions, les gens auraient brûlé ces villages jusqu’au dernier», s’est-il toutefois empressé de dire, précisant que deux de ces villages, «Al-Awaniya et Zawiyat al-Bagul sont les villages de la tribu des Mesheshiya, connue pour sa fidélité au gouvernement libyen et à Mouammar Kadhafi».

Depuis Bruxelles, le numéro deux de la rébellion libyenne, Mahmoud Jibril, a réfuté les accusations d’exactions commises dans l’ouest du pays, portées contre elle par Human Rights Watch (HRW).

 

Ismael Ali

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