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LEGISLATIVES ITALIENNES: Le Parti Démocratique présente 4 candidats immigrés

Au gré de l’immigré!

Aux prochaines élections législatives italiennes, qui se tiendront les 24 et 25 février prochains, le Parti Démocratique présente les candidatures de 4 italiens d’origines étrangères:

alt■  Khalid Chaouki, né à Casablanca au Maroc en 1983 et arrivé en Italie en 1992 avec sa famille, à l’âge » de 9 ans.

■  Cécile Kyenge (48 ans), née à Kambove (République Démocratique du Congo), mariée et mère de deux filles;

■  Nona Evghenie (24 ans), née en Roumanie, résidente à Padova, depuis 2002;

■  Fernando Biague, originaire de la Guinée-Bissau, en Italie depuis 27 ans, résidente à Bressanone,

Le député Enrico Letta a expliqué que «le Parti démocrate veut porter au Parlement des candidats qui représentent la vraie Italie. Tout comme dans la vie de tous les jours, les femmes sont protagonistes, elles doivent être protagonistes au Parlement. Et si les nouveaux Italiens sont une ressource fondamentale pour le développement de notre pays, il faut représenter au niveau institutionnel et politique, cette grande tranche de la population de notre pays».

«Nous avons derrière nous un passé horrible, une loi qui voulait forcer les médecins à dénoncer les immigrés clandestins, qui a prolongé à 18 mois les détentions dans les CIE (Centres d’Identification et d’Expulsion), qui voulaient les refoulements en mer. Nous allons travailler immédiatement pour une nouvelle Loi sur l’immigration qui renverse totalement la Loi Bossi-Fini. Nous avons soutenu la bataille avec l’échine droite pour une Italie réelle. Nous avons parié sur les nouveaux Italiens et sommes convaincus que l’avenir de l’Italie doit être fondé sur la coexistence», a souligné Livia Turco, président du Forum sur l’Immigration du Parti Démocratique, qui a aussi indiqué certains points du programme sur l’immigration qui sera approuvé dans les 100 premiers jours de la législature:

nationalité basée sur le « ius soli » tempéré;

abrogation du délit d’immigration clandestine;

abolition de la taxe du permis de séjour;

création d’un organisme qui évalue les besoins réels de travailleurs étrangers; 

nouvelles règles pour entrer légalement en Italie.

«J’ai décidé de ne pas présenter ma candidature parce que je veux que, dans la nouvelle loi, les questions liées à l’immigration et à l’intégration soient présentés directement et en première personne par les nouveaux Italiens. Je continuerai cependant à faire la politique et à combattre pour l’Italie de la coexistence, en tant que président du Forum sur l’immigration. « , a ensuite expliqué Livia Turco.

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