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JAZZ A OUAGA: 19ème édition du Festival

Forte présence de jazzmens africains et burkinabés à la 19ème édition du Festival ce musique, le plus ancien du Burkina.

Le plus ancien festival de musique burkinabè, initialement prévu pour le 27 avril 2011, « Jazz à Ouaga » s’est tenu du 27 mai au 4 juin 2011 à Ouagadougou et dans certaines villes, sous le thème «En route vers le 20e» qui fait un clin d’oeil à la prochaine édition. Il y a eu une forte participation des jazzmen africains et notamment burkinabè.

 

Dix-neuf éditions: c’est le chiffre record du nombre des festivals réalisés sans interruption dans la capitale burkinabé. Le bilan est sans doute flatteur, mais l’association organisatrice éprouve encore des difficultés à s’autofinancer, obligée comme elle est, à chaque évènement, de recourir auprès des mêmes partenaires dont certains ont même décidé de réduire leur cagnotte.
Pourtant, au regard des éditions qui se sont succédées, l’ambiance ne cesse de croître. D’autres concepts, et non des moindres, viennent se greffer à la manifestation, mais selon le comité d’organisation, elle est parfois contrainte d’user de leur sens du négoce et de la persuasion pour faire venir à prix dérisoire certains grands quartets connus de par la planète.

Pour cette 19ème édition, les artistes burkinabè ont été à l’honneur. Blues Kundé, Ablo Zon, Mariah Bissongo, Kanzai, Sissao, Bebey Prince Bissongo: 
Ils ont été de la fête aux cotés de Vieux Farka Touré (le fils) du Mali, Yakomin et O’Neil Mala de la Côte d’Ivoire, qui ont  complété le tableau africain.
La France était représentée par Fabrice Devienne Trio.

Les moments les plus attendus ont été certainement le concours intitulé « Saxo d’Or » qui a vu 6 jeunes groupes burkinabè se mesurer en  compétition.
Les férus du Jazz ont tous été très fiers de vibrer aux rythmes de cette musique dont les racines profondes se trouvent en Afrique.
A Ouaga, le festival s’est déroulé dans deux sites: l’Institut français et le Reemdoogo tandis que d’autres concerts ont été abrités à Kaya, Zorgho et Pô.

Le problème récurrent de la décentralisation gangrène le milieu culturel.
«La décentralisation politique lente affecte la décentralisation culturelle. Les autorités ont abandonné la construction des espaces culturels; pourtant l’on devrait associer les artistes et les opérateurs culturels dans la construction d’une salle de spectacles», disent les organisateurs. 
Le festival ne souffre d’aucune contestation mais l’Association, leader dans l’organisation de festivals, n’a pas de siège.

 

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