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JACK DJEYIM: Sanza Trio Family – Sanza façon guitare

C’est « sanza…tionnel »!

Le musicien est au Cameroun pour partager son histoire et ses expériences avec l’instrument. «Sanza Trio Family», un projet d’exploration de l’univers du piano à pouce africain, qui a donné naissance à un album du même titre, sorti en septembre 2012.

altC’est avec ce cinquième opus, cette aventure purement « sanzéenne », que Jack Djeyim a posé ses bagages au Cameroun le 4 janvier 2013. Dans le cadre d’un concept nommé «The Sanza Experience». Un séjour entre pédagogie et scène.

La pédagogie, première étape de son séjour musical, va rassembler autour du «guitariste gaucher», une dizaine d’instrumentistes traditionnels du terroir.

L’atelier-échange, qui débute lundi 21 janvier, à l’Institut Français du Cameroun (IFC), antenne de Douala, sera l’occasion pour Jack Djeyim de mettre à disposition son expérience.

Un rendez-vous enthousiasmant selon le père de «Dance around the fire», sorti en 1995 : «Je serai heureux d’échanger avec les jeunes qui jouent de la sanza. Ce que j’ai appris, je dois le partager, le transmettre».

Et au bout de ces conversations verbales et eurythmiques qui iront jusqu’au 25 janvier 2013, deux chansons composées par les participants et leur encadreur viendront immortaliser l’atelier.

Ces morceaux feront partie intégrante de l’acte II de Jack Djeyim au Cameroun. Ils seront en effet joués lors des concerts prévus, deux à l’IFC de Douala, les 31 janvier et 1er février 2013, un à l’antenne de Yaoundé le lendemain.

Des spectacles-dédicace de «Sanza Trio Family», où le public découvrira 6 titres de l’album. Résultat de la rencontre entre trois compères: Jack Djeyim, qui a posé sa fidèle compagne, sa guitare, juste le temps de se saisir d’une sanza.

Son compatriote Emilio Bissaya, chanteur entre autres, guitariste également, qui a lui transposé ses notes sur un autre cordophone, le ganzaval, originellement joué par les pygmées du Cameroun, très usité aujourd’hui à l’extrême-nord.

Troisième larron, le pianiste français Jean-Philippe Rykiel et son indissociable clavier Saï-Saï. En plus de ces nouveautés, les spectateurs auront droit à vieilles connaissances de son répertoire.

Tout un ensemble d’activités à travers lesquelles Jack Djeyim veut transmettre comme messages «la musique et la tradition». Et quand on lui demande ce que devient son histoire d’amour avec la guitare, il tient à être clair :

«Je reste un guitariste. Vous le constaterez vous-même sur scène, lors des concerts. D’ailleurs, je n’ai fait qu’appliquer le côté théorique de la guitare sur la sanza pour lui donner une certaine audibilité».

Une passion sanzéenne qu’il justifie: «C’est un projet qui me tient tellement à cœur, c’est la tradition qui vient à moi. La sanza, je la joue depuis plus d’une dizaine d’années. J’ai fait des musiques de films avec Manu Dibango en jouant de cet instrument».

Et même si Jack Djeyim marche sur les traces de Francis Bebey dans son lien à la sanza, ce n’est pourtant pas dans l’univers camerounais que la rencontre décisive avec l’instrument a eu lieu. Plutôt au Zimbabwe, en 1993. Et là -bas, il était question de sanza!

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