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GUINEE: 4ème Salon de la Musique guinéenne

Allons au Salon!

« Quel avenir pour la musique guinéenne »: tel est le thème de la 4ème édition du Salon de la Musique Guinéenne, organisée, au Centre culturel franco guinéen, du 20 au 21 décembre 2012, organisé par l’agence Mass Production de Mme Bah Maciré Camara et le Bureau d’Exportation de la Musique Africaine (BEMA), que dirige l’ancien Ministre de la Culture Fodéba Isto Keira.

altDans son allocution de bienvenue la Présidente de Mass production a laissé entendre que c’est suite aux activités de BEMA tenu à Dakar, dans la Capitale sénégalise, il y a 5 ans qu’il a été décidé d’organiser un salon local de la musique pour chaque pays membre. Ceci pour valoriser les oeuvres musicales et permettre de déceler les tares et apporter les correctives pour rendre cette musique consommable sur l’échiquier mondial.

Mais en Guinée, il y a un manque notoire de volonté politique pour sortir la musique guinéenne de l’ornière, a-t-elle souligné. La musique guinéenne qui, servait jadis et sert encore de bréviaire pour beaucoup des jeunes artistes guinéens et africains est aujourd’hui en souffrance.

Maciré Camara émet tout de même le souhait de voir qu’au sortir de cette 4ème édition du salon de la musique, des propositions suivies des actes concrets seront pris pour soigner la cécité dont la musique guinéenne est confrontée.

Fodeba Isto Keira, ancien Ministre et co-organisateur de la cérémonie a demandé au Gouvernement du président Alpha Condé de soutenir la culture guinéenne qui est actuellement dans un état comateux. Pour mieux étayer ses propos il dira: « Quand un peuple tourne le dos à sa culture, il n’est pas loin de la violence de cette culture. Et un peuple sans culture est un peuple sans avenir« .

Quant à Jean Baptiste Williams, acteur et témoins de l’évolution de la musique guinéenne et qui était l’exposant sur le thème du jour, a fait un apperçu historique de la musique guinéenne de 1932 à nos jours. Jeannot Willy pour les intimes a fait un brillant exposé assaisonné de quelques notes musicales du célèbre Bembeya Zazz et de Joseph Kabassélé de l’African Jazz du Congo.

A l’en croire sous la révolution de Sékou Touré, la musique guinéenne faisait la fierté de toute une nation. Mais de nos jours, artistes musiciens en manque d’inspiration s’inspirent des autres pour laisser la culture guinéenne dans les oubliettes. Alors que rien qu’en Basse Côte, il existe plusieurs rythmes et plus de 33 danses traditionnelles. Pourquoi ne pas mettre cela en valeur; rien qu’en expliquant les honomatopées du Jazzman Guinéen Feu Momo Wandel, s’est -il interrogé.

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