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GRÈCE: Construction d’un fossé anti-clandestins

Du « mur de la honte » au « fossé anti-clandestins »: la Grèce a sauté le fossé!

Une année difficile pour la Grèce, non seulement du point de vue économique mais aussi et surtout pour la constante question urgente l’immigration. Après avoir affronté des troubles de toutes sortes, jusqu’aux 40 Iraniens qui s’étaient cousus les  lèvres en signe de protestation, au printemps dernier, aujourd’hui la question de l’immigration revient à l’ordre du joiur de l’agenda politique d’Athènes.


En effet, le gouvernement du Premier ministre Papandréou a intervenir durement pour tenter d’endiguer le flot d’immigrants qui ne cessent de traverser la frontière entre la Turquie et la Grèce,  pour arriver ensuite en Europe, en passant par le fleuve Evron.

Selon les chiffres du gouvernement, en 2010, environ 130.000 immigrés sont arrivés à Athènes et dans les 4 dernières années, les données sont encore plus alarmantes; les chiffres parlent d’un demi-million d’arrivées, dont la plupart à travers la frontière turque, où les contrôles entre les deux Etats sont au centre de la controverse.

Ces données semblent être également confirmées par l’Agence Européenne Frontex, qui parle d’une moyenne de 250 personnes qui, chaque jour, passent la frontière gréco-turque.

Après avoir dû renoncer au maxi plan de construction d’un mur, immédiatement rebaptisé par l’opposition comme le « mur de la honte », Athènes a ainsi décidé de construire, le long de la même frontière, un fossé de 120 km de long, 30m de large et 7m de profondeur, pour endiguer la crise de l’immigration.

Selon le quotidien grec « To Vima », les travaux auraient déjà commencé par l’excavation des premiers 14 km, près de la ville d’Orestiada, à la périphérie orientale de la Thrace.

D’autres organes de presse ont également publié des premières photos du fossé, avec le le vice- général Frangos Frangoulis inspectionnant le travail des militaires à l’oeuvre.


Cette oeuvre décidée par le gouvernement grec n’a pas eu l’accueil et le soutien transversal que demande une telle entreprise, vu le scepticisme affiché par l’Europe et le HCNUR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés) qui s’était déjà exprimé contre la construction du mur, parce que la « pratique des rejets est une erreur » , quelle que soit la situation, surtout si celle-ci est aussi généralisée, sans le controle sur qui devrait plutôt bénéficier légitimement du statut de réfugié et donc être accepté.

 

M. I.

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