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FESPACO: 101 films au total – Une tribune pour la diffusion des films du continent

101… filmatiens!

Samedi 23 février, s’ouvre la 23ème édition du FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou), la plus grande rencontre cinématographique d’Afrique, dont l’objectif principal est de favoriser la diffusion de toutes les oeuvres du cinéma africain.

altLa 23ème édition de la manifestation s’ouvre samedi 23 février pour se poursuivre jusqu’au 2 mars, sous le thème: « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique« . Un total de 101 films, représentant 35 pays, y seront en lice pour la compétition officielle. 68 oeuvres ont été retenues dans le panorama hors-compétition.

Créé à l’initiative d’un groupe de cinéphiles, sous le nom de « Semaine du cinéma » (1969), l’événement suscite l’engouement et l’espoir auprès du public et des cinéastes d’Afrique, qui ont permis de l’institutionnaliser. Il a été baptisé FESPACO le 7 janvier 1972, année à partir de laquelle une compétition a été instituée.

« La vraie spécificité du FESPACO, c’est de permettre aux Burkinabé de voir des films africains et de servir de test : certains films étant formatés aux normes des grands festivals, le public local réagit très mal« , expliquait le critique et historien tunisien, Ferid Boughedir, dans un livret de présentation réalisé à l’occasion de la 18ème édition (22 février-1er mars 2003).

A partir de la 6ème édition, organisée en 1979, le FESPACO est devenu biennal, débutant le dernier samedi du mois de février de chaque année impaire, durant une semaine. La rencontre veut aussi « permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, et contribuer à l’essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d’expression, d’éducation et de conscientisation« .

Côté récompense, le grand prix du FESPACO, l’Etalon d’or de Yennenga, distingue le meilleur long métrage. Il est doté d’une enveloppe de 10 millions CFA. Le 2ème prix est l’Etalon d’argent avec un montant de 5 millions CFA et enfin le troisième meilleur film reçoit l’Etalon de bronze doté de 2 millions CFA.

Les Poulains d’or, d’argent et de bronze (avec comme dotation, 3, 2 et un million CFA) récompensent les meilleurs courts métrages.

Diverses institutions décernent des « prix spéciaux » destinés à récompenser les productions cinématographiques et vidéographiques africaines, des films de long et de court métrage en compétition ou non.

Parmi eux, on peut citer ceux de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine), UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance), Ecobank (Prix Sembène Ousmane).

Les responsables du festival ont achevé la construction du siège définitif et ils poursuivent le renforcement de la banque de données sur le cinéma africain ainsi que la mise en place d’un marché permanent du film.

En dépit des difficultés d’ordre organisationnel et matériel, le FESPACO tient son rang de manifestation prisée par les professionnels du continent et de la Diaspora, qui y trouvent le cadre de promotion de leurs oeuvres, ainsi que le lieu d’échanges sur divers enjeux politiques, artistiques, culturels et économiques.

Ardiouma Soma, Directeur artistique du festival, ne rate jamais l’occasion de rappeler l’une des caractéristiques de cette manifestation singulière: « Si vous voulez faire le point sur l’Afrique, les problèmes de l’Afrique, les bonheurs de l’Afrique, comment l’Afrique évolue, moi je pense que le seul lieu où vous pouvez voir tout ça en image, c’est au FESPACO« .

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