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ETATS-UNIS: Millionnaires sans parler un seul mot d’anglais

La connaissance de l’anglais n’est pas un handicap pour les affaires!?!

Sur le New York Times, les histoires d’entrepreneurs de succès qui ont bâti leur empire tout en ne sachant pas la langue du pays où ils ont fait fortune.


Felix Sanchez, Zhang Yulong Chol et Kim Ki ont au moins trois choses en commun. Ce sont des entrepreneurs immigrés aux aux Etats-Unis, ils ont construit d’immenses fortunes et ils y sont parvenus sans savoit l’anglais.
Leurs histoires sont finies dans les pages du New York Times et elles donnent à réfléchir au moment où on veut que la loi exige la connaissance de la langue comme condition préalable  pour l’intégration.

Une tendance qui va au-delà des frontières américaines car il suffit de penser au test de langue italienne déjà obligatoire pour ceux qui veulent obtenir la carte de séjour (permis de séjoiur CE longue durée) et qui sera obligatoire pour tous les immigrés, dès qu’entrera en vigueur le permis de séjour à points.

Selon le Census Bureau (Institut des Statistiques américain, 4,5 millions de chefs de famille aux Etats-Unis « ne parlent pas bien » ou  » pas du tout » l’anglais. Et dans 35.500 cas, plus de 200,000 dollars par an. Ils y arrivent réussissent grâce aux nouvelles technologies qui permettent de faire des affaires sur un marché mondial, explique Nancy Foner, sociologue experte d’immigration.

Le mexicain Sanchez, arrivé aux Etats-Unis, du Mexique, en 1970, est pratiquement parti de zéro. Il vendait des tortillas dans la rue, mais il possède maintenant une industrie d’aliments mexicains, avec un chiffre d’affaires annuel de 19 millions USD.

« Le marché est 100% hispanique est plein, pas besoin de l’anglais», raconte-t-il, expliquant qu’il gère ses affaires au téléphone ou via Internet.

Le chinois Zhang a, lui, commencé à vendre des accessoires de téléphonie mobile, à Manhattan, puis, avec l’argent de parents et d’investisseurs chinois, il a ouvert en Chine une usine de couvertures de cellulaires en cuir. Aujourd’hui, il vend aux États-Unis, Canada et Amérique du Sud, gérant ses affaires depuis New York.

Il dit comprendre l’anglais à 30%; ses employés parlent plusieurs langues, le chinois lui suffit. Il ne retient pas que ce soit un handicap. « Le seul obstacle que je connais est la fatigue« , dit-il.

Partant d’un petit bazar de vêtements et d’accessoires ouvert, à Brooklyn il y a 30 ans, le coréen Kim Ki Chol a bâti un empire dans les secteurs du commerce et du batiment, et aujourd’hui il est engagé envers les droits de la communauté.

Il raconte que ses premiers clients étaient des afro-caraibiens et afro-américains, ils ne parlaient certainement pas coréen, « mais il n’y avait aucun besoin de faire la grande conversation, on s’entendait par gestes ».

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