in

COTE D’IVOIRE: 5 militaires tués dans deux attaques consécutives à Abidjan

A quand la serenité?

Deux attaques consécutives ont eu lieu dans le quartier de Yopougon, dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 août.

La première attaque a visé un poste d’observation de l’armée tuant deux soldats, la deuxième, contre un commissariat, a fait 3 morts dans les rangs des FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire). Les soldats sont morts sous les balles d’assaillants non identifiés mais lourdement armés.

D’après le ministre de la Défense ivoirien, c’est le même groupe d’hommes qui serait responsable des deux attaques. Selon les informations de Paul Koffi Koffi, 6 hommes armés de kalachnikovs ont pris d’assaut le commissariat du quartier de Niangon, à Yopougon, aux alentours de 3 heures du matin. C’est là qu’avaient été rassemblées plusieurs dizaines de personnes qui venaient d’être arrêtées.

Cette nuit-là, l’armée ivoirienne, en collaboration avec la police et la gendarmerie menait une rafle dans une zone appelée Gesco. Une opération destinée à sécuriser des endroits sensibles d’Abidjan où des agressions sont fréquemment signalées. C’est avant le transfert de ces suspects que l’attaque a eu lieu. Pendant les échanges de tirs, ils sont nombreux à s’être échappés.

Une enquête est ouverte pour déterminer l’identité des agresseurs, des assaillants qui portaient des treillis, selon les témoins.

«Je pense que c’est du banditisme», a souligné le ministre de la Défense, sans exclure la piste de militaires criminels.

Si la sécurité a progressé en Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale, ce genre d’événement meurtrier survient encore régulièrement. En cause notamment, la circulation de nombreuses armes dans le pays, des tensions toujours vives entre les communautés et la présence d’ex-combattants inquiets de leur avenir.

SENEGAL: Fatick – Des journées de prières à Tournale Nonane pour le retour de la paix en Casamance

MALAWI – USA: Hillary Clinton rend hommage aux réformes de la présidente Joyce Banda