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CORONAVIRUS ET ASTHME: Comment utiliser des cache-nez et bien respirer

Le port d’un masque ne présente aucun risque d’aggravation des difficultés respiratoires. Conseils aux patients asthmatiques et allergiques.

Dans les lieux fermés, les bureaux, les transports publics et dans tous les cas où il n’est pas possible de respecter la distance sociale, à la fin de l’enfermement, on doit porter des cache-nez. Il y a des personnes, comme celles qui souffrent d’asthme et d’allergies graves, pour lesquelles il peut être difficile de porter une protection. Que devrait-on faire à ce sujet? Voici les conseils du président de l’AAIITO (Association des Immunologistes Territoriaux et Hospitaliers Allergologues).

Tout d’abord, une note apaisante: selon toutes les preuves disponibles, le port du cache-nez n’entraîne pas de risque supplémentaire d’augmentation des difficultés respiratoires chez les personnes souffrant d’allergies respiratoires.

« Le cache-nez peut en fait provoquer une sensation psychologique de ‘difficulté à respirer’, mais il n’aggrave en rien la situation bronchique du patient« , explique l’expert, « au contraire, le cache-nez peut devenir un facteur de protection en aidant à filtrer au moins une partie des granules de pollen qui, en cette saison, commencent à être véhiculés par l’air des plantes à fleurs. Considérant, par exemple, que la taille des pollens des spores fongiques est comprise entre 1 et 15 microns (100, 1.000 fois plus grande que le coronavirus, placé entre 0,6 et 0,14 microns), il est évident que le filtre des masques peut aider à réduire la concentration inhalable de ces particules aérobiologiques permettant une réduction importante des symptômes allergiques« .

Il est tout aussi important de ne pas chercher à obtenir une protection spéciale. Selon l’expert, le patient asthmatique et allergique n’a pas besoin de masque spécial (FP2, FP3); il peut utiliser un masque chirurgical normal certifié. En ce qui concerne les patients allergiques qui veulent sortir, il n’y a pas de recommandation particulière, sauf si la situation respiratoire s’aggrave considérablement en allant dehors. Dans ce cas, il est suggéré de rester chez soi, en limitant les sorties au minimum.

RECOMMANDATION: Il est absolument recommandé, tant pour les enfants que pour les adultes allergiques et/ou asthmatiques suivant une thérapie d’entretien pour les allergies (par exemple, antihistaminiques, corticostéroïdes par inhalation et/ou bronchodilatateurs), que les thérapies prescrites par leur spécialiste de référence soient observées et prises scrupuleusement et les aérothérapies ne doivent pas être interrompues par crainte de la COVID-19.

Il peut y avoir des phases d’exacerbation alternant avec le bien-être. Mais il ne faut pas oublier que l’asthme bronchique est une pathologie chronique des bronches et qu’il est dû à une inflammation des bronches associée à une bronchoconstriction, c’est-à-dire à un rétrécissement du calibre des bronches.

Ces deux mécanismes sont dus aux différents symptômes qui peuvent apparaître, sous une forme plus ou moins intense. Elles vont de la dyspnée, c’est-à-dire des difficultés respiratoires pouvant atteindre la sensation de « faim d’air », à la toux et au sifflement le long des voies respiratoires, qui se forment en se rétrécissant au passage de l’air.

N.B.: Une attention particulière doit être accordée à la toux, qui dans l’asthme est presque toujours sèche et sans production de mucus et peut être le premier signe d’avertissement.

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