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CENTRAFRIQUE: Les rebelles se rapprochent de Bangui

A Bangui… c’est le cas Séléka!

Les rebelles centrafricains de la Séléka ont pris  une nouvelle localité, Kaga Bandoro, située à 300 km de Bangui, au cours d’une nouvelle avancée fermement condamné par l’Union Africaine (UA). Dans le même temps, l’ensemble des partis d’opposition du pays se sont réunis pour exhorter les deux parties à ouvrir le plus rapidement possible des négociations, ce que le gouvernement a signalé être disposé à faire. De son côté, le porte-parole de l’alliance Séléka dément que ses hommes aient l’intention de prendre Bangui, souhaitant la tenue de pourparlers à Libreville le plus rapidement possible. Il affirme que des contacts diplomatiques ont lieu en ce sens.

altLe ministre centrafricain des Affaires étrangères Antoine Gambi a supplié la communauté internationale d’user de son pouvoir à faire arrêter la progression des rebelles. Le gouvernement, qui s’est dit plus que jamais ouvert au dialogue, a réitéré son engagement à se rendre à Libreville vendredi.

Le ministre a affirmé que Bangui tient aussi à la déclaration des chefs d’Etat de la CEAC à Ndjamena. Mais en ce qui concerne le retrait des rebelles dans les villes conquises avant la rencontre de Libreville, Bangui ne semblent plus partir sur cette base. «Face à la situation actuelle, il faut que le dialogue se tienne vite», a mentionné le ministre.

Les ambassadeurs présents ont donc convenu d’accompagner le gouvernement dans cette entreprise. Pour l’ambassadeur de France à Bangui, Serge Mucceti, l’unique solution pour sauver la situation actuelle reste le dialogue entre gouvernement et rébellion. «La France va faire de son mieux pour aider à ramener la paix en Centrafrique», a affirmé le diplomate français en réponse à la demande du gouvernement centrafricain pour une assistance française.

Pendant ce temps des jeunes venus des huit arrondissements de la capitale ont organisé des manifestations devant les ambassades des Etats-Unis et de la France à Bangui. A l’ambassade de France, la manifestation a été particulière. Le drapeau français a été descendu du mât. Les jeunes ont brulés des pneus devant l’enceinte de l’ambassade. Il y a eu aussi des jets de pierre. A 13 heures locales, la police et la gendarmerie tentaient de calmer les manifestants.

Face à ces actes de vandalisme, le ministre des affaires étrangères, Antoine Gambi, a profité de la rencontre pour présenter des excuses à la France et aux Etats Unis. Le ministre préfère parler d’actes isolés orchestrés par quelques jeunes malintentionnés.

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