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CAN 2012 (Ici Côte d’Ivoire) – François Zahoui: Dernier entraineur africain encore en lice!

La sérénité d’un homme tranquille!

Un mot a caractérisé la dernière conférence de presse avant la demi-finale du sélectionneur de la Côte d’Ivoire, celui de sérénité. L’homme renvoie l’image d’un homme solide, rigoureux, investi d’une lourde mission, celle de manager une équipe qui doit être un instrument au service de la réconciliation nationale.

 

François Zahoui, le dernier des entraîneurs africains encore en lice, démontre une énorme maturité.

Pas d’arrogance, pas de parole de défi pour l’adversaire, un profond respect des quatre derniers qualifiés.

«On n’entre jamais en demi-finale par accident. Beaucoup qui pensaient en arriver là sont sorties, Il faut de l’humilité et se dire que ce ne sera pas facile».

Il avoue que le quart de finale contre la Guinée Equatoriale avait mal débuté. En clair, les joueurs avaient peut-être pris leur adversaire à la légère, étaient nerveux.

«On a recadré l’équipe à la mi-temps avec les anciens. C’était nécessaire. Contre nous, les équipes jouent à 200% de leurs possibilités physiques aussi bien que mentales. Toutes désirent battre la Côte d’Ivoire, une des équipes dont on parle le plus dans les journaux. Pour elles, c’est un super challenge».

Du passé, faisons table rase. Si les Eléphants passent pour être la bête noire des Aigles, il n’est écrit nulle part que c’est immuable.

«Les Maliens n’ont strictement rien à perdre. Un match de football ne ressemble jamais à celui du passé. Quand le coup de sifflet de l’arbitre est donné, il n’y a plus de statistique, de favori qui tiennent. On reste concentré et déterminé, sachant qu’en face, on a une équipe qui a sorti le pays organisateur, qui a été mené à la marque, qui est allé chercher sa victoire avec les tripes. »

François Zahoui sait où il va. Résistera-t-il dans l’emballage final aux trois Européens qui coachent les autres demi-finalistes?

Le sélectionneur ivoirien dit ne faire aucun différence entre africains et européens.

« Nous exerçons le même métier. La grande différence, c’est qu’on fait appel à nous, en général, lorsqu’il n’y a plus d’argent dans les caisses. Nous n’avons ni la confiance qu’on accorde aux expatriés, encore moins les moyens La question de rivalité est une mauvaise question. Je ne parle pas de moi. Les dirigeants ivoiriens m’ont donné d’excellentes conditions de travail et des moyens. Et j’ai la chance aussi d’avoir des joueurs d’expérience. »

François Zahoui ressemble à un homme plein de sagesse qui peut détonner dans le monde du football. Comme ancien joueur il aimerait rapporter le trophée en Côte d’Ivoire. Mais on se demande surtout si la victoire, à ses yeux, n’aurait pas un sens beaucoup plus profond.

«L’équipe nationale a toujours été un facteur d’unité, de rassemblement et de cohésion sociale. On ressent du soutien populaire et les joueurs veulent apporter ce trophée à la population. On sait que nous sommes des ambassadeurs de la Côte d’Ivoire« .

 

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