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CALIFE HI-LIFE!

 

Le playboy Franco Califano veut une pension publique de pauvre. Il a demandé la Loi Bacchelli parce que «je suis actuellement  pauvre».

 

Rome: 02/06/2011 – La nouvelle ne ferait pas fait autant de clameur si ce n’est que le  «Calife», comme il est surnommé, est le symbole même du playboy italien qui a fait une vie high-life (haut bord): belles nanas et étoiles du cinéma, bolides super-luxe, habits dernier cri, hôtels top étoiles, voyages et vacances dans les coins les plus exclusifs, et tout le meilleur de cette terre.

Cette nouvelle marque le crépuscule triste de quelqu’un qui a construit son mythe sur le fait qu’il ne s’est rien fait manquer.

Franco Califano a raconté qu’en juillet, il a culbuté des escaliers (chute des dieux?). Trois vertèbres brisées et… finies les soirées! Dernières sources de gain pour grappiller quelques jetons, vu que les droits d’auteur de la Siae (10.000 euros chaque 6 mois) ne suffisent pas à quelqu’un, qui était habitué à une certaine teneur de vie et qui reconnaît avoir «dilapidé des milliards. Je ne comptais pas les sous», avoue-t-il.

 

A 72 ans, Franco Califano, pauvre et malade, a donc demandé le secours de l’Etat, invoquant la Loi Bacchelli, qui prévoit une pension mensuelle à vie, à qui a donné du lustre à la culture italienne, se distinguant dans l’art, le spectacle, le sport mais vit en pauvreté.

 

«Oui, ça me fait honte. Cet accident m’a mis à plat. J’en peux plus. J’arrive plus à payer le loyer et les factures. Et en ce moment, je ne suis pas auto suffisant avec tout ce que cela comporte. Même si je pouvais me le permettre, je ne m’achèterais pas de piaule. Pour qui? J’ai pas de fils, aucun héritier», a mélancoliquement confessé le Calife.

 

Le fait est que son revenu actuel est quand bien même  supérieur à celui de plusieurs familles de travailleurs. Et que dire des possibles réactions des familles qui tirent la charrette avec une allocation familiale de chômage?

Surtout que le Calife a dilapidé une fortune, faisant une vie de gaspillage.

 

Malheureusement ça semble être un triste refrain dans la vie de plusieurs célébrités du sport et du show-biz qui, après avoir gagné des milliards se sont retrouvés sans un rond.

Une des chansons les plus célèbres du Calife est «Tutto il resto è noia» (Tout le reste n’est qu’ennui). Au vu de sa décadence actuelle, le Calife avait-il déjà prédit cette fin peu glorieuse de son ‘mythe’?

 

Quoiqu’il en soit, le Calife est un poète: c’est lui qui a en effet  écrit les belles paroles du hit italien «Un’estate fa», la version de «Une belle histoire», la géniale chanson de Michel Fugain.

 

En honneur du calife poète quelques vers pour dédramatiser la triste histoire crépusculaire d’un ‘mythe’(?).

 

 

Calife Hi-life!

 

Triste destin d’un Calife

Réduit en calecife

Qui se rebiffe

Piqué au vif

Parce qu’on l’a au pif

Pour avoir fait «Sniff!»

Des sous de ses riffs

Milton Kwami

 

 

 

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