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BURKINA FASO: Paludisme – Les plantes médicinales et le vaccin comme remèdes

Le projet « TransMalariaBloc » fut mis en oeuvre en 2009, pour une durée de 4 ans.

L’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), en collaboration avec ses partenaires, a organisé, à Bobo-Dioulasso, sa troisième rencontre annuelle sur le projet de blocage de la transmission du paludisme par les plantes médicinales et le vaccin.

 

Cette rencontre, présidée par la secrétaire générale du Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MRSI), Hassanata Millogo, a été suivie le lendemain par une visite à Bama, d’un champ expérimental sur le paludisme et d’un centre nutritionnel.

Bloquer la transmission du paludisme du moustique à l’homme, à la fois par les plantes médicinales et le vaccin, c’est l’objectif du projet «TransMalariaBloc», mis en oeuvre en 2009 pour une durée de 4 ans.

Le projet regroupe des chercheurs issus de l’IRSS (Institut de Recherche en Sciences de la Santé) du Burkina Faso, de l’Université de Makerere d’Ouganda, et 5 partenaires européens, dont l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) de la France, ainsi que Imperial College et Liverpool Tropical School of Medecine, tous deux de l’Angleterre.

«Le projet recherche les vaccins qui permettront de bloquer la transmission du paludisme du moustique à l’homme et des médicaments qui pourront empêcher la même transmission. Par ailleurs, nous essayons de transformer le moustique pour qu’il ne soit plus capable de transmettre le paludisme», a précisé le Pr Jean Bosco Ouédraogo.

Il y a eu aussi une visite du champ expérimental et du centre nutritionnel de Bama (30 km de Bobo-Dioulasso), où sont étudiés les différents comportements du moustique vis-à-vis de la moustiquaire imprégnée et des insecticides.On peut ainsi y découvrir la «malaria sphere », un lieu protégé où des moustiques sont élevés afin de suivre leur évolution.

«Nous travaillons en étroite collaboration avec l’OMS, dans la mesure où tout insecticide à usage de santé publique dans le monde passe par le centre, avant d’être mis sur le marché international. L’OMS nous les envoie pour les tester, et parmi les huit insecticides qui circulent dans le monde, il y a six que nous avons déjà testés», a expliqué le Pr Jean Bosco Ouédraogo, qui a observé que le centre nutritionnel, quant à lui, suit régulièrement plus de 3000 enfants âgés de 9 mois, dans la commune rurale de Bama, jusqu’à ce qu’ils atteignent 18 mois, afin de les aider dans leur développement optimum,

Pour ce faire, plus de 100 personnes ont été recrutées sur place pour leur donner des suppléments nutritionnels, suivre leur développement, leur comportement physique, mental et psychomoteur global.

 

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