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BURKINA FASO: Ecole missionnaire de Koupèla – L’aînée des écoles burkinabè a célébré ses 112 ans

112 scolarités: ça c’est… catholique!

C’est 72 heures durant que l’Eglise famille a fêté dans l’archidiocèse de Koupèla, les 112 ans de l’école catholique burkinabè.

altUn jubilé qui s’est vu couronné, dimanche 28 avril 2013, par une messe d’action de grâce, des distinctions honorifiques et l’inauguration d’un monument en reconnaissance à un siècle de labeur, au service de l’éducation.

«L’école catholique, 112 ans d’éducation au service de l’Eglise et du développement de la nation burkinabè: bilan et perspectives», c’est sur ce thème que les 26, 27 et 28 avril 2013, le Conseil National de l’Enseignement Catholique en collaboration avec le Conseil Diocésain de l’Enseignement Catholique de Koupèla, les anciens et actuels enseignants, les élèves et les parents d’élèves de l’école mission de Koupèla ont animé ces moments jubilaires.

Et l’évidence dont on ne peut plus nier, est celle qui lie les débuts de l’école catholique à l’installation des tout premiers missionnaires « Pères Blancs », arrivés en Haute Volta et installés à Koupéla le 22 janvier 1900, a-t-on apprit des différents témoignages.

Aussi, la communauté éducative du Kourittenga et le parrain du présent jubilé, Joseph Damiba, fondateur des écoles Belemtissé à Ouagadougou, ancien élève de l’école mission de Koupèla et ancien enseignant de la même école, ont accompagné les organisateurs au cours de ces moments jubilaires.

Neuvaine de prière, conférence, journée de salubrité, nuit culturelle, cross pour dénoncer l’incivisme qui est entrain de faire nid dans les écoles et prôner la paix, la tolérance et la culture de la citoyenneté ainsi qu’une messe d’action de grâce, voilà ce qui a marqué les 3 jours de celébration.

Ainsi, c’est à la Cathédrale Notre- Dame des Grâces de Koupèla que la messe d’action de grâce a été célébrée par l’archevêque métropolitain, Monseigneur Séraphin François Rouamba, accompagné de trois de ses pairs.

«Je vous donne un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres comme moi je vous ai aimés», nous dit en substance l’évangile.

La messe a connu un parterre de fidèles chrétiens surtout les anciens élèves et enseignants des écoles catholiques puis une kyrielle d’autorités administratives, politiques, coutumières, religieuses, militaires et paramilitaires.

Au nombre de ces autorités, la présidente du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Mme Béatrice Damiba, le ministre des Mines et de l’énergie, Lamoussa Salif Kaboré et la ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Mme Koumba Boly/Barry, patronne du jubilé.

Tout juste après l’envoi en missions des 15 directeurs diocésains de l’Enseignement catholique par les évêques et la bénédiction finale de la messe, place a été donnée à la cérémonie des distinctions, au cours de laquelle Mme Koumba Boly/Barry a félicité au nom du gouvernement. l’Eglise catholique pour ses performances scolaires jamais égalées.

Elle a ensuite fait don de fournitures scolaires d’une valeur de 450 675 CFA. Egalement au nom de président du Faso, elle a élevé deux anciens enseignants des écoles catholiques et trois communautés religieuses pionnières de l’éducation au Burkina au rang de chevalier de l’Ordre du mérite burkinabè, avant de procéder à l’inauguration du monument jubilaire, symbole de l’école catholique au service de la nation.

L’école catholique durant ses 112 ans de vie et de survie, a une histoire congruente avec l’évolution sociopolitique du Burkina Faso et sa gestion est passée par des entités différentes. Sous la responsabilité des Pères Blancs dès sa création le 25 janvier 1901, l’école cléricale est devenue plus tard l’œuvre d’enseignement des Sœurs Blanches de la congrégation des Sœurs missionnaires de Notre-Dame d’Afrique. Celles-ci, à leur tour, ont été par la suite appuyées par les Sœurs Africaines de la congrégation des Sœurs de l’Immaculée conception (SIC).

De nos jours elle s’aligne sur la loi d’orientation de l’éducation au Burkina Faso. Une loi basée sur l’éducation pour tous sans discrimination aucune et fondée sur le développement cognitif de l’enfant, son développement psychomoteur et socioaffectif.

C’est pourquoi, Mme la ministre a souligné qu’au regard de la gigantesque tâche abattue pas l’école catholique, l’Etat burkinabè s’est résolu à l’accompagner par une subvention annuelle grandissante.

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