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AFRIQUE DU SUD – USA: Les nombreux enjeux de la visite de Barack Obama – Discours à l’Université du Cap

Cap outre… Le Cap!

Les Sud-Africains prient pour Nelson Mandela dans l’attente de nouvelles sur son état de santé. Cela fait maintenant trois semaines que l’ancien chef d’Etat est hospitalisé à Pretoria. C’est dans ce contexte bien particulier que le président américain Barack Obama est arrivé, vendredi 28 juin, en Afrique du Sud.

altAprès le Sénégal, c’est la deuxième étape de la tournée sur le continent africain du président des Etats-Unis. Barack Obama souhaitait rencontrer Nelson Mandela. Une entrevue qui ne devrait pas avoir lieu. Il a été reçu en revanche par le président Jacob Zuma.

L’Afrique du Sud est décrite comme un partenaire clé sur le continent par les Américains. C’est le poumon économique de l’Afrique et un poids lourd de l’Union africaine.

Barack Obama a rencontré, samedi à Pretoria, son homologue sud-africain, Jacob Zuma, avec lequel il a évoqué notamment les questions de paix et de sécurité, au Soudan du Sud en particulier et en Afrique centrale où l’Afrique du Sud est très impliquée.

Il a également eu un entretien avec la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de la Commission de l’Union africaine.

L’autre temps fort de cette visite est le discours de Barack Obama devant l’université du Cap, dans le sud du pays, sur sa vision des relations entre les États-Unis et le continent africain. Pas de grande surprise à attendre toutefois puisque les États-Unis ont défini les objectifs de cette politique, voilà un an maintenant.

L’Afrique du Sud est bien un partenaire stratégique des Américains au plan politique et au plan économique. Les États-Unis sont le deuxième partenrire commercial des Sud-Africains après la Chine dont la concurrence se fait de plus en plus sentir.

Mais entre les deux pays, il y a aussi du «dépit amoureux», pour reprendre l’expression de David Zoumenou, chercheur principal à l’Institut d’études de sécurité (ISS) de Pretoria : l’Afrique du Sud est toujours tiraillée entre deux postures, une position panafricaniste tournée vers les pays du Sud d’une part, et d’autre part une position plus alignée sur les grandes puissances occidentales.

Dans un passé récent, il y a eu désaccord sur la Côte d’Ivoire et la Libye. Cette visite de Barack Obama doit donc aussi être l’occasion d’aplanir les divergences.

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