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TUNISIE: Mohamed Bouzazi, le jeune « Père » du Printemps arabe!

 

A 26 ans, il s’était immolé par le feu, tué par le désespoir.

Mohamed Bouazizi, le jeune Tunisien, pour protester contre sa mauvaise condition de vie, s’était immolé par le feu le 17 décembre 2010, devant la préfecture de Sidi Bouzid, dans le centre du pays, succombant à ses blessures, 19 jours plus tard. Le geste de ce commerçant ambulant désespéré par la confiscation de sa marchandise avait donné le départ d’importants troubles sociaux dans la région.

 

Mohamed Bouazizi, qui faisait vivre sa famille grâce à la vente ambulante de fruits et légumes, s’était aspergé d’essence et y avait mis le feu après la saisie de sa marchandise par des agents municipaux qui l’avaient maltraité et empêché de porter plainte. Les autorités affirmaient qu’il ne possédait pas de permis de commercer.

La tentative de suicide du jeune homme a déclenché une vague de troubles sociaux, sur fond de chômage et de précarité des conditions de vie. Un mouvement de solidarité avec la population de Sidi Bouzid s’est développé dans de nombreuses régions du pays, donnant lieu à des accrochages entre manifestants et forces de sécurité.

Le 22 décembre 2010, toujours à Sidi Bouzid, un autre jeune chômeur Houcine Nouji, 24 ans, s’était donné la mort en escaladant un pylône électrique, tandis que le même jour, un jeune diplômé, Mohamed Ammari, 18 ans, était tué par balles lors de graves affrontements avec la police dans la ville de Menzel Benziane. Enfin, Chawki Hdiri, 43 ans, ingénieur en informatique, qui participait à la même manifestation et qui avait été blessé par balles, était mort, le 31 décembre, des suites de ses blessures.

Ismail B.

 

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