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SHAGGY: Festival de Carthage – Mister Lover a comblé son public

A Carthage sans partage!

Sans prétendre figurer dans les annales du festival de Carthage, la sortie du Jamaïcain a installé une ambiance de fraîcheur et de joie.

altC’est un autre genre de spectacles qu’a proposé, mercredi dernier, le Festival de Carthage. Loin de la rigueur russe, du folklore chinois et du «Tsunami» théâtral, l’on a eu droit à du ragga servi par une star du genre, le célèbre chanteur jamaïcain Shaggy.

Ce changement de note et d’ambiance a impliqué, bien entendu, un changement de public qui était composé, dans sa majorité, d’adolescents et de quelques nostalgiques venus apprécier surtout, in situ, le fameux morceau Boombastic, un tube inoubliable de l’artiste, qui avait enflammé, à sa sortie (1995), les dancefloors.

Ces mêmes nostalgiques et autres fans ont accueilli avec de forts applaudissements et sûrement de larges sourires, le chanteur qui, accompagné de ses musiciens (batterie, clavier, basse, guitare) et choristes, a fait son entrée sur la scène de Carthage avec un morceau inaugural où l’on a pu, tout de suite, reconnaître son timbre si particulier qui a fait, entre autres, sa renommée.

Le deuxième morceau était précédé par un déhanchement très suggestif de l’artiste, qui n’a pas tardé à lancer Boombastic, au grand plaisir du public qui a vite fait de se laisser entraîner, en dansant et en reprenant le refrain et, désormais, surnom de l’artiste, mister lover, phrase phare du morceau.

La soirée était sans conteste et à bien des égards, réglée sur la note de bonne humeur et du fun. Et même s’il prenait quelque peu des allures d’animation et d’improvisation, le programme, varié et alliant ragga, reggae et autres morceaux plus rythmés, semblait combler un jeune public en soif de défoulement.

Avec sa voix particulière et son sens de la chatche, le chanteur a su communiquer avec son public, installant élan, bonhomie et joie. En vrai, «mister lover» n’a pas oublié de dédier un morceau à la gent féminine, agrémenté par ses fameux déhanchements !

«Wasn’t me», un autre célèbre tube qui a cartonné en 2002, était réservé pour la fin de cette soirée agréable, telle une brise légère et fraîche mais qui ne va sûrement pas marquer l’histoire du festival de Carthage.

Meysem MARROUKI

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