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SENEGAL: Danse spectacle des moines shaolin au Grand Theâtre –

Patri…moines artistiques chinois!

Souples comme le chat, courageux à l’image du tigre et rapides comme le dragon, c’est la devise de ces religieux, virtuoses du kung-fu. Arrivés vendredi 17 janvier à Dakar, en provenance de la Chine, les moines shaolin ont créé l’attraction au Grand Théâtre national de Dakar, dimanche.

altLa présence des moines shaolin à Dakar est un privilège, car leur ordre ne leur accorde que deux sorties par année, à moins qu’ils ne soient de faux moines. Pour le moment, leur prestation a fait sensation, dimanche soir, au Grand Théâtre national de Dakar. En attendant leur deuxième et dernier spectacle prévu ce soir sur le même plateau.

Des salves d’applaudissements saluent leur entrée en scène, précédée par un chant de joie interprété par cinq charmantes danseuses. Les héritiers de shaolin enchainent par des sauts acrobatiques, roulades au grand bonheur des spectateurs.

Le public exulte déjà. C’est un spectacle d’arts martiaux expressif, magnifiquement interprété par une vingtaine de moines, comme on le voit souvent au cinéma. Les moines shaolin montrent ce à quoi l’humain peut arriver en canalisant ses énergies pour mieux les utiliser.

Comme cette barre de fer qu’un des leurs fracasse sur son crâne, ou bien une épée parmi les dix-neuf armes se déchirant en l’air, que les moines utilisent le plus souvent dans les combats, cherchant à vaincre un vaillant ennemi. Des jambes qui s’envolent, se croisent ou se ceinturent derrière le cou, formant ainsi un cercle autour du buste.

Un véritable travail du corps pour aller vers l’esprit comme la démarche singulière du singe ou le serpent qui rampe ou encore le tigre qui bondit sur sa proie. Il faut aussi voir ou écouter les moines imiter le chant aigu de l’oiseau, le cri du singe… Ils sont disciplinés, souples et forts, mais semblent perturbés parfois par les acclamations de l’assistance à chacune de leur action.

Les Shaolin, tout simplement, donnent au public une envie de revivre le spectacle. Plus frappantes aussi sont les couleurs que les femmes shaolin portent. Des roses, rouges, jaunes, qui sont chaudes. Elles épousent les différentes saisons et divers amours à travers la Chine, à l’image également de ces chansons lyriques sorties d’une espèce de flûte qu’un homme et une femme soufflent, avec amour.

L’équipe sénégalaise de kung-fu a semblé leur apporter une réplique, mais inégale. L’enfant shaolin made in Sénégal, Habib Cissé, 9 ans, a émerveillé… Il fait ses kata, se bat contre un géant, dans une image qui ressemble à celle du combat entre David et Goliath. Malheureusement, sa prestation est trop brève… et, derrière le rideau de velours, il s’éclipse sous un tonnerre d’applaudissements.

En couple ou en famille, le public composé de Sénégalais, de ressortissants chinois et d’autres étrangers, a pris d’assaut le Grand Théâtre pour découvrir ces adeptes d’arts martiaux chinois. Les deux heures de spectacle s’écoulent très rapidement. Les spectateurs se tiennent debout et se mettent à applaudir et chacun allant de son commentaire.

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