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SENEGAL: Amadou Kane (Ministre de l’Economie): «La finance islamique a fait des pas de géant»

Islamic c’est chic!

L’Etat sénégalais a signé une convention avec la BID (Banque Islamique de Développement) pour la création d’une institution de micro finance islamique et d’autres efforts ont été déployés pour développer ce nouveau mode de financement.

altL’annonce a été faite, à la clôture du IIIème Forum International de la Finance Islamique en Afrique de l’Ouest, par le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, convaincu que la finance islamique a fait des progrès importants dans son pays.

Elle est en chantier, selon Amadou Kane qui a évoqué des initiatives hardies de l’Etat comme la revue du cadre réglementaire par la prise en charge des questions relatives à la banque, la micro finance, les assurances, le marché monétaire et les instruments de gestion de la monnaie et du crédit.

L’autorité n’a pas manqué de rappeler les efforts consentis par la BID pour apporter au gouvernement du Sénégal tout le support requis pour la promotion de la finance islamique.

«J’espère que les opportunités d’investissement seront saisies par les milieux d’affaires sénégalais en vue de leur concrétisation pour le bien-être de notre économie» analyse le ministre. En tous les cas, l’Etat se dit disposé à accompagner tous les projets crédibles sélectionnés par les investisseurs.

Le président de l’AIIF (Institut Africain de la Finance Islamique), Mouhamadou Lamine Mbacké est chargé d’établir le portefeuille de projets suscitant un intérêt pour les investisseurs dans l’optique d’un suivi et d’un coaching nécessaires en vue de leur réalisation rapide.

Par ailleurs, les pouvoirs publics ont décidé de prendre en compte les différents produits financiers islamiques dans le code général des impôts. L’Etat vise, en réalité, une plus grande opérationnalisation de ce mode de financement à travers des projets concrets. Une manière de dépasser la phase théorique de plaidoyer.

S’agissant des thèmes retenus par le 3ème forum axés sur l’agriculture, les infrastructures et la micro finance, leur développement se fera sur la base de l’instrument alternatif «crédible» que demeure la finance islamique.

Dans un contexte international marqué par une raréfaction des capitaux, la finance islamique a réussi à séduire le monde entier par ses principes (prohibition de l’intérêt), sa philosophie, sa croissance et sa forte capacité de résilience à la crise.

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