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SARA GAMA: capitaine de l’équipe nationale féminine italienne exalte le métissage

Pour l’arrière de l’équipe nationale, moitié congolaise, moitié istrienne, les femmes sauveront le football: « Je l’espère, mais nous n’avons pas les super pouvoirs ».

Avoir un capitaine multiethnique au sein de l’équipe nationale, c’est utile, explique Sara Gama: « Montrer le visage d’une société mondialisée. Nous sommes mixtes et les mélanges nous rendent meilleures, plus on en voit, plus on s’y habitue. Elle, née il y a 30 ans à Trieste, mère istrienne et père congolais, elle porte le brassard de capitaine de l’Italie et de la Juventus. 

Parlant du championnat du monde football féminin, Sara Gama a déclaré: « Maintenant, l’Europe nous regarde. Nous n’existions pas et maintenant l’équipe nationale va à la Coupe du Monde: on ne badine pas. L’Italie est sur la bonne voie. Aujourd’hui, nous nous entrainons comme des professionnelles ».

Mais les footballeuses ne sont toujours pas reconnues comme telles: « Il y a une résolution dans la fédération qui nous permettrait de l’être, pour l’appliquer, il faut préparer le terrain. Nous sommes comme une start-up, nous avons besoin d’allégements fiscaux pour ne pas étouffer la société ».

Gama, tout comme Bertolini, le commissaire technique de l’équipe nationale, espère également que « les femmes sauveront le football. Nous n’avons pas de super-pouvoirs, mais la différence fait grandir. Un jour, on parlera de football et rien d’autre, sans décliner le genre. D’ici là cependant, les hommes seront un soutien ». 

Le football féminin a commencé à remplir les stades: à l’occasion du match de championnat entre la Juventus et la Fiorentina, l’Allianz Stadium de Turin était totalement plein:  « Si j’étais dans un autre club et que je réalisais que par ce choix, la Juve a ramené les familles dans les stades, a lancé un message, je l’imiterais ».

En conclusion, le problème du racisme: arreter les matchs à cause des choeurs racistes contre un joueur noir piurrait ne pas être pas la solution finale. « On risque d’être pris en otage. Le faire une fois peut être un choix de rupture, et non la solution au problème. On vit avec des téléphones portables, des caméras et des drones, on peut déterminer les agitateurs. Et on devrait toujours le faire ».

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