in

R.D. CONGO: Situation précaire de la femme dans les chaînes d’exploitation minière

Femme et fa…mine!

Selon une étude menée par le Bureau Genre de la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo), relative à l’impact de l’exploitation artisanale des ressources naturelles sur le développement, l’autonomisation et l’avancement de la femme et de la jeune fille en RDC, plus précisément au Kasaï Occidental, il a été démontré que la situation de la femme et de la jeune fille dans la chaîne d’exploitation minière laisse à désirer.

altCette étude du Bureau Genre de la Monusco fait remarquer que les femmes travaillent dur à des maillons de la filière où leur travail ne rapporte presque rien, et n’a pas de visibilité. La grosse part des bénéfices de la chaîne d’exploitation étant empochée par les capitalistes assoiffés de gagner, et de gagner davantage, indique le Bureau Genre de la Monusco. Tout en faisant savoir que la femme reste et restera condamnée dans un cercle vicieux de la pauvreté avec tous ces corollaires.

Cette étude révèle que l’environnement dans lequel travaillent les femmes, les expose à des risques d’ordre psychosocial, sanitaire et l’aliénation de leur dignité humaine. Elle indique également que l’analphabétisme, la prostitution , la déperdition scolaire, les divorces, la propagation des maladies sexuellement transmissibles, sont comptés parmi les grands maux que connaît la femme travaillant dans la chaîne d’exploitation artisanale des ressources naturelles en RDC.

Le Bureau Genre de la Monusco fait aussi remarquer que l’Etat congolais dispose de textes légaux et conventions internationales protégeant les droits de la femme et prônant leur dignité, mais dont l’application et le respect font défaut.

Par ailleurs, le Bureau indique que des actions urgentes et de grande envergure s’avèrent nécessaires pour une amélioration de l’équité entre les genres dans les filières d’exploitation des ressources naturelles en RDC.

La plupart des spécialistes du développement s’accordent à dire qu’un développement durable n’est possible sans la pleine participation de deux éléments, féminins et masculins, qui constituent à part égale la population mondiale, fait savoir le Bureau Genre de la Monusco.

Et de dire que les politiques de développement qui font du Genre un de leurs facteurs expriment la compréhension grandissante de la nécessité de donner aux femmes et aux hommes une participation entière et égale à la vie civile, culturelle, économique, politique et sociale.

CAN 2013: Les arbitres seront mis en quarantaine

AFRIQUE DU SUD: Le pays n’en a pas fini avec l’héritage de l’apartheid