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PROJET HYST POUR L’AFRIQUE: Conférence organisée par l’Université de la Tuscia (Viterbo)

« Tuscia » pas mon pote… de projet!

Organisée par l’Université de la Tuscia* (Viterbo), le CEFAS, et l’Association « Scienza per l’Amore » (Science pour l’Amour), en collaboration avec la Société BioHyst, s’est tenue, au CEFAS (Agence Spéciale pour la Formation et le Développement) de la Chambre de Commerce de Viterbo (Haut Latium), la conférence: « Technologie HYST: Nouvelles perspectives d’utilisation des ressources agricoles ».

 

Les travaux ont été ouverts par le Dr Stephen Gasbarra, Directeur du CEFAS, organisme qui, dans les années 80, s’est occupé de programmes de formation en gestion pour les pays en voie développement.

«Dans notre ADN, il y a toujours eu une attention particulière sur ces questions», at-il dit, s’adressant à l’Association « Scienza per l’Amore). Le Dr Gasbarra a apporté les salutations de l’Ing. Leonardo Senni, chef de département du Ministère du Développement Economique, avant de féliciter le Prof. Ing. Danilo Monarca de l’Université de la Tuscia, vice-président de l’Association Italienne de Génie agraire (AIIA) et – ensemble avec le prof. Maurizio Carlini (comme il a tenu à le préciser) – promoteur du CIRDER (Centre Inter-départemental de Recherche et Diffusion des Energies Durables).

Dans son premier discours, l’Ing. Maurizio Carlini, Université de la Tuscia, a fait un tour d’horizon sur le futur de la bioénergie et les avantages de l’utilisation de biocarburants et biogaz. «Nous devons faire des choix qui soient, bien sur durables, mais allant jusqu’au fond», a-t-il déclaré.

L’Ing. Pierpaolo Dell’Omo, de l’Université de Rome « La Sapienza » – DIAEE (Département de Génie Astronautique, Electrique et Energétique) a expliqué les principes de base du fonctionnement de HYST et son application dans le prétraitement de la biomasse lignocellulosique pour la production du bio-méthane de seconde génération de bio-méthane.

«Les résidus de la culture des céréales et des arbres ont une énergie potentielle égale à 40% de l’essence consommée chaque année en Italie. Actuellement, il n’existe pas vraiment un commerce en biocarburants de seconde génération, leur production ne représente que 0,1% de celle de tous les biocarburants. Cela est dû aux difficultés techniques encore à surmonter. Le prétraitement HYST permet de surmonter ces difficultés techniques et a une excellente efficacité énergétique. En effet, le processus HYST ne consomme que 25 kWh d’électricité par tonne de matières traitées. Actuellement il n’existe aucun autre système de traitement durable du poinbt de bue énergétiaue et donc commercial. Le biométhane HYST non seulement coute la moitié par rapport aux biocarburants de première génération, mais il est également compétitif par rapport aux carburants classiques».

A suivi l’intervention de la D.ssa Francesca Luciani de l’Institut Supérieur de la Santé – CRIVIB, centré sur l’utilisation alimentaire (tant humaine qu’animale) de la technologie HYST.

«Avec le système HYST, on pourrait éviter un gros gaspillage d’éléments nutritifs contenus dans les déchets alimentaires en utilisant 100% de ce que la nature nous offre. On peut ainsi maximiser aussi bien les ressources que ll’élimination des déchets», a-t-elle expliqué.

Luc Urdich, de l’Association « Scienza per l’Amore » a illustré le projet pilote développé pour le Sénégal et la Corne de l’Afrique, basé sur l’utilisation des pailles de céréales, très diffusées dans ces zones. Il a expliqué comment ce projet pilote remplit trois fonctions:

■ tout d’abord, pour satisfaire les besoins pour l’alimentation et l’énergie;

■ être auto-suffisant d’un point de vue énergétique et hydrique, et ravitailler les communautés environnantes meme dans les zones n’ayant privées des infrastructures nécessaires;

■ expérimenter, en collaboration avec les instituts de recherche nationaux et internationaux, le traitement des autres biomasses végétales locales.

«La technologie HYST peut être considérée comme la pièce manquante qui assure la synergie des trois secteurs (agriculture, élevage, énergie) avec un échange mutuel de sous-produits et de déchets permettant de valoriser pleinement les biomasses disponibles, à travers un processus durable qui protège l’environnement. Tout cela concrétise le projet humanitaire « Bits of future: food for all », dont l’objectif principal est de démarrer des processus stables menat à l’autosuffisance alimentaire et énergétique au profit de la population», a souligné Luca Uldrich.

L’intervention finale a été faite par le Dr Daniel Lattanzi de la Société BioHyst, qui a examiné les possibilités offertes par l’introduction de la technologie en Italie, et en particulier dans la région de la Tuscia.

«La province de Viterbe concentre un tiers des résidus de la culture des céréales de tout le Latium. On pourrait démarrer un projet axé sur la construction de 2 ou 4 installations qui exploitent ces biomasse pour la production de biométhane pour véhicules, avec une production d’environ 16 millions m3 de méthane, pour une valeur de marché estimée à environ 16 millions d’euros. Nous ne voulons pas nous offrir comme des concurrents des carburants traditionnels, mais répondre à une demande de marché résultant d’une obligation légale».

Parmi les participants à la conférence, étaient présents divers exposants du « Mouvement des Africains », qui ont exprimé leur vif intérêt vis-à-vis de la technologie HYST, exprimant également l’urgence que le projet humanitaire « Bits of future: food for all », déjà largement présenté aux représentants des gouvernements des pays africains, puisse se réaliser au plus tôt.

(* « Tuscia » ça se lit: « Toucha » en italien)

Milton Kwami

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