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Offre d’emplois: IPSOS recherche des intervieweurs dans toute l’Italie!

IPSOS est un des plus importants instituts de recherches démoscopiques: «Ils nous aideront à connaitre les étrangers qui vivent en Italie». 

Avez-vous jamais pensé devenir intervieweurs? C’est la possibilité de boulot qu’offre IPSOS, un des plus grands instituts de sondages au monde. Engagé, depuis de nombreuses années, à connaitre au mieux les immigrés, IPSOS recherche des collaborateurs étrangers en Italie, pour réaliser des interviews au sein des diverses communautés. Certes, ce serait inutile de poser des questions s’il n’ y a personne disposé à y répondre. Voilà pourquoi IPSOS cherche aussi des immigrés prêts à concéder un peu de leur temps précieux pour des interviews, à l’issue desquelles sont prévus, dans la plupart des cas, des hommages pour  remercier de la disponibilité. 

Ci-suit, un entretien dans lequel Nora Schmitz (Deputy Head de Ipsos Connect) explique entre autre:  “Nos recherches contribuent à donner voix aux immigrés. Il est plus facile qu’ils parlent avec des gens appartenant à leur même communauté ». 

Participer est très simple: il suffit de compiler sur le site http://www.ipsos.it/partecipo, signalant son nom et un numéro de téléphone sur lequel on désire être contacté pour recevoir des propositions d’interviews.  

Du point de vue de la recherche, que peut-on dire de la présence des étrangers en Italie? 

Depuis des années, nous disons qu’en Italie, la société est en pleine mutation. On parle souvent d’une société de plus en plus multi-ethnique, et d’une présence étrangère de plus  en plus répandue et importante. En effet, les étrangers résidents en Italie ont atteint les 8% de la population. Mais la vérité est que nous savons encore très peu d’eux, de leur mode de vie dans notre pays et de leurs habitudes. 

Qu’est-ce que ça signifie de recueillir des données de recherche sur la population étrangère?

Beh tout d’abord, par données de recherche, on entend un ensemble d’informations décrivant la physionomie d’une population ou une partie de celle-ci, ou quels sont ses comportements. Par exemple, des données sur les familles («combien il y a de personnes dans la famille? En général, quel âge a le chef de famille et quelle est sa profession?»), sur les consommations de ces familles («les achats au supermarché? Utilisent-ils  les mêmes produits qu’utilisent les familles italiennes ou bien des produits différents?») ou encore comment passent-ils leur temps libre («à regarder la télévision? Quels types de chaines regardent-ils?  Utilisent-ils uniquement la télévision par satellite pour suivre les programmes dans leur propre langue, ou suivent-ils également les chaînes italiennes? Quels services Internet utilisent-ils?») 

Mais à quoi servent ces renseignements? 

Ce sont toutes des informations importantes qui aident à comprendre les étrangers résidant en Italie, sous plusieurs points de vue, et aident aussi les sociétés à fournir des produits spécialement conçus pour leurs besoins et leurs exigences spécifiques. 

Pensez aux offres bancaires, ou de la poste ou même aux tarifs téléphoniques ciblés sur qui vit en Italie, mais provient d’un pays étranger.

En Italie, nous sommes encore loin derrière dans ce domaine mais il y a des exemples positifs, et même très importants. Par exemple, Auditel (qui est la société qui fournit les données sur l’audience des programmes de télévision) a, à partir de 2012, beaucoup travaillé pour inclure la population étrangère aussi dans ses chiffres d’audience, un processus qui a été développé en collaboration avec IPSOS et qui est certainement un exemple de grand intérêt.

En perspective, grâce à ces données, il sera possible pour les éditeurs de télévision de décider par exemple si insérer  des chaînes et des programmes dédiés à des audiences de différentes nationalités. J’ajoute une chose, que j’explique toujours durant la formation des intervieweurs, la plupart étrangers, auxquels nous confions la tâche de réaliser ce type d’entretiens: les données de recherche contribuent à donner  voix aux étrangers, et ce serait très beau si on parvenait à mieux comprendre leur réalité de vie. 

Mais comment sont recueillies ces données de recherche? 

D’une manière générale, les données de recherche sont collectées de deux façons. On peut les recueillir à travers des entretiens où aux interviewés on pose une série de questions sur leurs goûts et préférences. Toutes les réponses recueillies, analysées statistiquement, constituent les données de recherche. 

Les analyses statistiques fournissent des informations sur les catégories de personnes, jamais sur des  individus spécifiques. Par exemple, le type de données fournies pourra concerner «où les femmes de 25-50 ans font leurs achats» ou «à quel genre de produits elles sont intéressées». Ces entrevues peuvent être faites au téléphone ou via Internet mais, dans certains cas,  il est nécessaire d’envoyer un enquêteur qui fait l’interview à domicile. Ce type d’enquête est plus difficile à réaliser parce que les citoyens étrangers se méfient des interviews et souvent craignent que ces données puissent en quelque sorte de les mettre en difficulté. Ce qui est absolument impossible, parce que les données sont toujours collectées sur de très grands échantillons de plusieurs milliers de personnes, et elles sont lues de façon agrégée, c’est-à-dire par catégories, comme c’est le cas des exemples que j’ai cités auparavant. D’autre part, l’Italie a adopté une loi sur la « privacy » (protection des  renseignements personnels) très très stricte , ce qui fait que l’identité des personnes interviewées, fussent-elles étrangères ou italiennes,  est défendue par la loi d’une manière très stricte.

Une autre façon de recueillir des données se base sur la soi-disant détection électronique: par exemple, pour les audiences de la télévision, ça fonctionne ainsi: on installe un petit appareil à côté de la TV de la famille et celle-ci détecte les programmes regardés. Dans ce cas également, encore une fois, tout se fait dans le plein respect de la Loi sur la « privacy » (protection des  renseignements personnels), et les résultats ne sont jamais lié à une personne ou famille spécifique. 

Mais en échange de leur collaboration, les personnes interviewées reçoivent quelque chose? 

Souvent oui, cela dépend de l’enquête. Par exemple, pour une entrevue souvent, nous offrons une recharge téléphonique de 10 Euros. Dans le cas de la détection électronique, au contraire, on peut recevoir un hommage à choisir sur un catalogue, d’une valeur beaucoup plus élevée, ou bien une prime de 40 euros par an.

Relâcher ces interviews n’est donc pas dangereux, aucun risque que les informations collectées puisse créer quelque pépin à ceux qui acceptent d’être interviewés?

Non, absolument pas de risques ou dangers. Nous insistons beaucoup sur ce concept quand nous formons les  nouveaux intervieweurs qui, de plus en plus souvent, en particulier pour les recherches sur les étrangers, sont eux-mêmes des étrangers.  

Il s’agit donc d’une possible profession pour un étranger qui vit en Italie? 

Certainement oui, et au contraire nous offrons en effet beaucoup de travail parce que pour ce genre de recherche, parfois les étrangers sont plus à leur aise dans des entrevues avec des personnes de leur propre nationalité. Ce qui fait que les intervieweurs étrangers sont recherchés: justement, ces mois-ci,  nous sommes en train d’en insérer un bon nombre car nous avons beaucoup d’interviews à faire, sur beaucoup de sujets de recherche!  

Et comment on devient intervieweur d’IPSOS? 

Eh bien, vous vous mettez en contact avec notre département des opérations, qui organise toutes les recherches du point de vue pratique. Vous envoyez un CV et vous faites un colloque, après quoi, vous suivez un petit cours en ligne pour apprendre ce qu’il y a à faire et vous êtes payé pour chaque entrevue que vous réalisez. 

Nous avons différents intervieweurs qui le font comme profession et s’occupent ainsi de leurs familles; d’autres le font à temps partiel parce qu’ils étudient, ou ont un autre boulot ou encore, c’est le cas des mamans, à une certaine heure, ont des engagements familiaux. 

CONDITIONS REQUISES 

● Être âgé de plus de 20 ans 

● Diplôme de “scuola media superiore” (lycée) 

● Sérieux, fiabilité et vocation à la réalisation des objectifs 

● Capacité de relation avec les personnes de différents profil social et ethnie  

● Vaste réseau de connaissance sur le territoire utile à déterminer les diverses typologies de personnes à interviewer

● Disponibilité immédiate 

Est préférable la connaissance de:

● un grand nombre de personnes / familles sur le territoire  

● l’anglais (et autres langues) 

CONTACTS 

Vous êtes priés de vous :

♦ connecter au site Internet http://www.ipsos.it/newpanel et compiler les secteurs requis pour la candidature; 

♦ ou téléphoner au numéro vert 800.191.040

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