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NAUFRAGE COSTA CONCORDIA: Etat de catastrophe naturelle dans la zone de la tragédie

Course contre la montre et… mains jointes vers le ciel.

Même une fuite contenue serait fortement toxique pour la flore et la faune. Les environs de Giglio forment une réserve maritime naturelle.

 Le conseil des ministres italien a décrété l’état de catastrophe naturelle, dans la zone touchée par le naufrage du Costa-Concordia, qui s’est échoué le 13 janvier devant l’île du Giglio, en Toscane. Cette décision « implique que toutes les opérations liées à cet accident sont d’intérêt national et requièrent la participation des institutions nationales, du gouvernement et de la région« , avait expliqué auparavant le ministre de l’environnement, Corrado Clini, ajoutant: « Le niveau des ressources nécessaires sera défini à partir du plan que nous devrons adopter« .

Le naufrage du Costa-Concordia, avec à son bord environ 4.400 personnes, a fait au moins 12morts tandis qu’une vingtaine de personnes sont toujours portées disparues.

Les autorités redoutent un désastre écologique si les 2 380 tonnes de carburant pour l’instant contenues dans les réservoirs de l’épave se déversaient dans la mer.

L’immense épave du paquebot de 114 500 tonnes glisse sur le fond marin, contraignant les sauveteurs à

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 suspendre plusieurs fois leurs plongées dans le dédale de couloirs submergés, avant de les reprendre, quand l’épave reprend une position stabilisée.

Si le navire sombre totalement et si ses cuves laissent échapper leur contenu, il pourrait s’agir du pire désastre écologique en Italie depuis le naufrage du pétrolier Amoco Milford Haven au large de Gênes, en 1991. Cette marée noire n’a été entièrement nettoyée qu’en 2008, et l’épave du pétrolier repose toujours au fond de la mer, a rappelé Luigi Alcaro, responsable des urgences maritimes à l’agence italienne de l’environnement (ISPRA).

« Si le Costa- Concordia glisse encore et que le carburant commence à fuir dans l’eau, il pourrait falloir des années et des dizaines de millions d’euros pour venir à bout de la pollution« , a-t-il estimé.

Pour l’heure, les réservoirs du navire semblent intacts. Mais le ministre de l’environnement a prévenu que même une fuite contenue serait fortement toxique pour la flore et la faune. Les environs du Giglio forment une réserve maritime naturelle réputée pour la limpidité de ses eaux, sa faune marine diverse et ses coraux. C’est également un site de plongée sous-marine très prisé, avec plus de 700espèces végétales et animales, dont des tortues marines, des dauphins et des phoques.

Le tourisme est la principale activité à Giglio, et ses habitants redoutent par-dessus tout une catastrophe de ce type.

Selon Luigi Alcaro, le scénario le plus favorable serait que le navire se stabilise et que son carburant puisse être pompé. En revanche, si le paquebot glissait plus profondément, il serait préférable que les réservoirs se rompent et répandent leur contenu à la surface.

 

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