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Mokodu Fall: Vernissage du peintre sénégalais à Rome

Etoile des toiles!

La galerie d’art « Iper Uranium » présente, du 3 au 10 novembre 2013, « Le jardin de l’amour ». De nouvelles toiles de Mokodu Fall: première exposition personnelle à Rome de l’artiste sénégalais, connu comme dessinateur dans son pays d’origine.

Peintre autodidactealt, né au Sénégal, en 1975, Mokodu Fall expose un cycle inédit de toiles dans l’exposition personnelle « Le jardin de l’amour » (Galerie Iper Uranium: du 3 au 10 Novembre 2013).

L’exposition, organisée par Stéphanie Valente, présente 12 oeuvres, commentées par des textes critiques placées en marge des œuvres en question, écrits par Simone Papalini – écrivain romain et scénariste romain – qui, comme le laisse entendre le titre (choisi et voulu par l’artiste, mais qui cite également un célèbre tableau de Rubes), qui tournent autour du concept de l’amour-passion comme une manifestation d’un sentiment plus profond, intense, unissant les êtres humains les uns avec les autres, au-delà de toutes les frontières.

Pièce maîtresse de chaque représentation,  un couple qui échange des effusions amoureuses dans diverses métropoles – New York , Moscou, Rome – identifiables par leurs monuments symboliques évoquées parfois avec une certaine ironie (dans le tableau située à Paris, la Tour Eiffel apparait brisé en deux). Plus précisément, ses œuvres sont un hommage à l’union homme – femme: échange humain qui permet à chacun dealt réaliser sa propre identité, à travers le contact avec l’«autre moi» .

Il représente cette « chaude » conception du sentiment qui unit les êtres humains, qui s’accomplit dans la carnalité de l’acte physique, avec un signe instinctif, incontaminé, semblable à celle des peintures rupestres préhistoriques, mais pas seulement cela.

«Mokodu Fall s’exprime par un langage primordial, spontané et sincère, parfois naïf, capable de susciter un fort impact émotionnel sur ​​le spectateur. L’image en deux dimensions et des formes stylisées, d’une part, les couleurs vives – rouge et jaune – fortement en contraste, sont des éléments caractéristiques d’un style qui puise, plus que toute autre chose, dans la culture d’origine de l’artiste, comme du reste, l’ont également fait en leur temps les exposants des avant-gardes du 20ème siècle auxquels reconduisent, en quelque sorte, ses codes linguistiques».

Une série de peintures créée en 2006 – et réalisé en parallèle avec d’autres pistes de recherche (œuvres satiriques et thématiques africaines) – voilée par un érotisme doux, qui permet à l’artiste sénégalais de transmettre un message universel: l’idée que l’amour est une énergie vitale, puissante, exclusive de l’homme, en tant qu’être doué de pensée, et qui, partout et à tout moment, conduisant les individus les uns envers les autres, pousse à la solidarité humaine et à l’harmonie sociale . Dans un sens large donc, l’amour pour Mokodu amour est l’amour pour la vie, pour la nature, pour l’art.

Le jour de l’inauguration (3 novembre, 18:30) il y aura un concert de la violiniste Federica Paglia, qui s’exhibera en live, dans la zone d’exposition, et jouera des morceaux originaux, inspirées par le thème de l’amour. 

PORTRAIT DE L’ARTISTE

Né en 1975 au Sénéaltgal, d’une famille noble (descendant de Mayacine, fils du roi de l’Empire du Baol, région centrale du Sénégal) , Mokodu Fall est un artiste autodidacte qui vit en Italie, depuis 17 ans.

Grace à son père diplomate, il a voyagé dans le monde entier, dès son plus jeune âge. À 15 ans, il découvre une passion pour le dessin. Dans les années 90, il réalise ses premières caricatures politiques qui sont publiées dans les mensuels « Afrique Economique » et « Le Débat ». Entre-temps, il fréquente « Le Cafard Libéré », dans son pays: un contexte culturel dans lequel il cotoie les plus grands dessinateurs du Sénégal.

En 1996, il s’installe en Italie et commence à exposer dans diverses villes (Rome, Bolzano, Riccione, Parme, Senigallia, Pianopoli) .

Mokodu Fall a récemment participé à deux grands festivals culturels internationaux: « Octobre Africain » à Parme (2010) et « Calafrika », en Calabre (2013).

Il est en contact avec les plus grands artistes sénégalais tels que Kalidou Kassé, Zoulou Mbaye et Joe Ouakam. Il retourne de temps en temps dans son pays. Il vit et travaille actuellement à Rome.

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