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MEXIQUE: Emotion au Vatican après l’assassinat du prêtre ougandais, Père Ssenyondo

Paix à son ame! 

Les restes d’un missionnaire ougandais tué par des narcotrafiquants au Mexique ont été découverts dans une fosse commune. 

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Les restes d’un missionnaire ougandais tué par des narcotrafiquants au Mexique ont été découverts dans une fosse commune.La nouvelle sur l’assassinat au Mexique des 43 étudiants enlevés, massacrés puis enterrés à la sauvette près de la localité d’Iguala, dans l’Etat fédéré mexicain de Guerrero, occupe la Une des médias de ce pays.

Au cours de l’audience générale de mercredi dernier, Place Saint-Pierre, à Rome, le pape François s’est dit ému de cette triste nouvelle. Argentin d’origine, il s’était montré sensible à ce drame, adressant des mots de réconfort aux familles des victimes. Il avait par ailleurs, fustigé, en des mots forts, « la réalité dramatique de toute cette criminalité, liée au commerce et au trafic de drogue ». Mais cette information, dramatique qu’elle soit, ne concernait apparamment que les Latino-américains, comme il est juste qu’on ne trouve pas l’actualité africaine dans les journaux mexicains.

Pourtant, au détour d’une nouvelle d’agence, cette règle non-écrite a été bouleversée vendredi dernier. En effet, le Mexique a annoncé avoir établi avec certitude que des restes humains déterrés le 29 octobre dernier dans une fosse commune à Chilpancingo (la capitale de cet Etat de Guerrero désormais synonyme d’une violence indicible) appartiennent bien au prêtre ougandais, John Ssenyondo, dont on était sans nouvelles depuis 8 mois. 

A en croire les résultats de l’enquête, père Ssenyondo, 56 ans, et exerçant au Mexique depuis 2008, est porté disparu depuis avril de cette année. Les faits sont « pleinement établis » qu’il a été enlevé par des hommes armés qui l’ont assassiné d’une balle dans la tête, brûlé et enterré à la sauvette avec d’autres victimes. Son identification a été rendue possible grâce au test ADN et à la reconnaissance de certains signes particuliers par les prêtres du diocèse de Chilpancingo.

L’enquête a aussi revelé que le prêtre ougandais, qui venait de célébrer une messe dans une paroisse de campagne, a été abattu parce qu’il refusait de baptiser l’enfant d’un des chefs de gang… L’émotion était réelle samedi dans la communauté des prêtres et originaires ougandais au Saint-Siège. D’autant qu’il y a deux semaines à peine le président Yoweri Kaguta Museveni était venu rencontrer le pape au Vatican avec qui, ils ont salué l’excellence des relations entre les deux Etats.

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