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MASSIA TOURE: Une membre dynamique de l’Association des Femmes Ivoiriennes de Forlì, Rimini, Cesena.

La diaspora au féminin!

En ce mois de mars, qui est celui de la Femme, votre journal Africa Nouvelles présente une des nombreuses soeurs africaines en Italie: Massia Touré (épouse Diabaté), de l’Association des Femmes Ivoiriennes de Forlì, Rimini et Cesena. L’occasion a été l’une de leurs rencontres mensuelles, à Cesena.

altVoulez-vous bien vous présenter et parler des activités de votre association?

Oui, Moi c’est Massia Touré, Mme Diabaté. L’Association a été créée en 2008. L’objectif de l’Association est simple. Vu qu’on est nombreux, on a jugé bon et utile de nous organiser collectivement au sein d’une association, pour partager nos expériences ici en Italie et  nous soutenir les uns les autres en nos moments, tant heureux que malheureux. En un mot, l’intention est de faire du volontariat.
On a aussi d’autres objectifs sur l’Afrique. On est certes des immigrés mais on a des idées d’aller un jour au pays, à la retraite et pouvoir réaliser quelque chose pour contribuer au bien-être de nos familles mais aussi au développement national.

Quelles sont les activités de l’association? 

Nous organisons souvent des fêtes de fin d’année, des sorties. C’est une occasion pour rencontrer les autres associations et les réalités du territoire: des évènements de promotion de notre tradition et gastronomie.

En tant que femme, quels sont les problèmes que vous rencontrez?  

Comme femme, on a plus de problèmes au niveau du travail. Beaucoup ne travaillent pas notamment. Nous sommes femmes du foyer et en meme temps mamans. Donc avec le travail et les enfants, c’est beaucoup de problèmes. Nous avons des idées et des projets pour trouver des solutions telles que les gardes d’enfants. C’est en projet.

Comment votre association marche-t-elle?

Nous faisons des cotisations personnelles régulières: normalement c’est 10 euros par mois pour la caisse et 20 euros quand il y a un malheur imprévu, comme par exemple un décès.  Les évènements sont imprévus, ça peut arriver tout d’un coup. On est africains, il peut se trouver que tu dois aller au pays pour l’enterrement.  Le temps de se chercher, ce serait compliqué car nous sommes tous présents à cette rencontre mais nous venons de très loin. Moi par exemple je viens de Forlì, d’autres arrivent de Rimini, d’autres de Cesena. On est vraiment  éparpillés.  Pour éviter de se chercher et faire du porte à porte, s’il y a l’argent dans  la caisse, on le donne à celui qui en a besoin afin qu’il puisse faire son voyage. Voilà pourquoi par exemple une des bonnes actions de solidarité pour lesquelles on cotise l’argent chaque mois. Pour ceux qui sont en difficulté, les cotisations peuvent même se faire à crédit.

En tant que femme, avez-vous pensé au retour au pays? 

Moi par exemple, je suis venue ici jeune, j’ai fait des enfants, mais mon objectif demain, c’est en tant qu’africaine d’aller chez moi à la maison. Pour le moment, on a eu des projets de retour que nous avons soumis à l’attention du président. En tant que femme, vraiment j’y pense beaucoup: c’est le retour qui est important pour nous. Tout ça c’est en projet. Je cite par exemple le cas du Sénégal où le président a eu des parcelles pour les immigrés sénégalais. .Nous aussi on aimerait avoir ce genre de trucs.

A propos du 8 mars, qu’est-ce que vous en pensez en tant que femme immigrée qui vit en Italie?

La Fete du 8 Mars, c’est une célébration historique qui honore les femmes. On tient à remercier d’abord toutes  nos mamans qui  ont lutté pour cette Fette du 8 mars et on ne fait que souhaiter qu’il y ait encore plus de mouvement, qu’il y ait encore plus d’égalité, comme on en voit aussi ces temps-ci,  aussi bien au niveau des hommes que des  femmes. Voilà c’est notre souhait plus ardent.

Milton Kwami & Ndèye Fatou Seck

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